Author name: Sophie

Servir le dessert pendant le repas : bonne ou mauvaise idée ?

Servir le dessert pendant le repas :bonne ou mauvaise idée ?

Peut-être que tu ne t’es jamais posé la question, mais pourquoi devrait-on forcément servir le dessert en dernier, après le plat principal ?Traditionnellement réservé à la fin du repas, le dessert est souvent vu un peu comme une récompense, un petit plaisir accordé après avoir “bien mangé”.En lui accordant ce statut de récompense, tu peux sans le vouloir avoir un impact sur larelation de ton enfant à la nourriture.Alors, quelle est la meilleure approche pour une alimentation équilibrée et un rapport auxaliments apaisé ? Dans cet article, on va te donner quelques clés de compréhension pourt’aider à prendre la meilleure décision. Table des matières Pourquoi le dessert est un sujet clé dans l’alimentation des enfants Les desserts, souvent associés au sucré (en tout cas dans nos contrées 😉), sont perçues comme un plaisir de fin de repas.On a tendance, en tant que parents, à avoir de vieux réflexes concernant notre rapport au dessert.On est toujours bien intentionné, mais parfois, notre discours a des effets contraires à ce qu’on espère. Par exemple lorsque l’on dit “tu mangeras ton dessert si tu finis ton assiette”,ou “encore 3 bouchées de tes légumes et tu pourras manger ton dessert”. L’intention : encourager ton enfant à manger l’ensemble de son repas pour lui garantir une alimentation équilibrée.Ce qui peut se passer : en faisant ça, tu donnes au dessert une place de récompense.C’est un aliment qui, d’un seul coup, devient “mieux” que les autres. Tu pousses également (sans le vouloir, ne culpabilise pas !) ton enfant à ne pas écouter ses sensations de satiété : eh oui, on est tous pareils, on préfère manger un peu trop que de se priver d’un petit plaisir ! Plutôt que d’utiliser le dessert comme une récompense ou un levier pour influencer le comportement alimentaire de ton enfant, tente de rendre au dessert sa place d’aliment comme un autre. Il n’est ni mieux ni moins bien. En intégrant le dessert de manière neutre au repas, sans condition ni pression, l’enfant sera plus à-même d’écouter ses sensations de faim et de développer un rapport sain avec la nourriture. Plusieurs études de Jennifer O. Fisher et Leann L. Birch vont dans ce sens (cf fin d’article).Ces deux chercheuses, sont respectivement spécialisée dans les influences parentales sur les choix alimentaires des enfants, et pionnière dans le développement des comportements alimentaires. Elles ont souvent collaboré pour étudier les pratiques alimentaires parentales et leurs impacts sur les enfants. Par exemple, elles ont montré que les restrictions parentales peuvent entraîner une perte de la capacité des enfants à réguler leur appétit et à choisir des portions adaptées à leurs besoins. Quels sont les avantages à servir le dessert en même temps que le repas ? Changer cette habitude peut sembler étrange de prime abord, mais cette méthode peut offrir plusieurs bénéfices pour ton enfant (et pour toi). Redonner une image neutre au dessert. En le servant avec le reste, ça n’est plus un aliment spécial. Ton enfant l’intègre naturellement dans son repas, comme un élément parmi d’autres. D’ailleurs, qui a dit qu’on devait manger le dessert en dernier ? Laisse-le explorer ! Encourager l’auto-régulation. Quand ton enfant a accès à tout, il apprendra à écouter plus facilement ses signaux de faim. Par exemple, il peut manger une bouchée de légumes, une cuillère de yaourt (miam !) et revenir aux féculents. Réduire les conflits à table. Combien de fois as-tu négocié avec ton enfant pour qu’il mange “encore 3 bouchées” de brocolis ? Ne nous réponds pas, on le sait : trooooop souvent ! En servant tout en même temps, tu diminues les tensions à table, pour tout le monde. D’autant que, quand ils sont petits, ils n’ont pas la notion du temps. Ils ne se rendent pas compte que le dessert sera là dans 5 minutes. Donc il peut arriver qu’ils fassent des crises parce qu’ils ont peur de ne jamais avoir leur dessert. S’il est sur la table dès le début, tu élimines le problème. Notre conseil, si tu souhaites mettre en place cette nouvelle habitude, c’est de le faire à chaque repas, et sur la durée. Parce qu’au début, il est fort possible que ton enfant se jette sur son dessert en premier et délaisse le reste. Si au contraire, c’est un rituel qui s’installe, le dessert deviendra vraiment un aliment comme un autre, et un non-sujet.On te recommande de tester sur au moins 3 semaines ou un mois pour voir les effets. Petite anecdote scientifique, au passage : il a été prouvé que l’on a tendance (nous, adultes !) à manger plus sainement si on commence par le dessert 🫣. Servir le dessert avec les autres aliments n’est pas une obligation : fais ce qui fonctionne pour toi Servir le dessert en même temps que le repas peut être bénéfique, mais ce n’est pas une règle universelle. L’important, c’est de trouver une approche qui convient à ton enfant, à ta famille. Le plus important, c’est de : Rendre le dessert neutre. Que tu choisisses de le servir avant, pendant, après le repas, l’essentiel est de ne pas en faire un enjeu. Le dessert doit être un aliment comme un autre. Ne pas forcer son enfant à finir son assiette pour avoir droit au dessert, et ainsi risquer de “dérégler” sa sensation de satiété. Adapter cette pratique à ton quotidien. Si tu as toujours servi le dessert après le repas et que ça n’a jamais posé de problème, continue comme ça ! Il n’y a pas de raison de bousculer ce qui fonctionne. Consulter si tu as des problématiques qui ne passent pas, malgré tes efforts. Servir le dessert en même temps que le repas n’est qu’une option parmi d’autres, et ce n’est pas une solution universelle.Le plus important reste d’instaurer une relation saine et apaisée avec la nourriture. Et de parfois, déconstruire son propre rapport à l’alimentation 😉. Sources :Fischer & Birch 2002Fischer & Birch 2000Flores, Reimann, Castaño & Lopez, 2019

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Donner de la viande à un enfant le soir, bonne ou mauvaise idée ?

Donner de la viande à un enfant le soir, bonne ou mauvaise idée ?

“Est-ce que mon enfant peut manger de la viande le soir ?”  C’est une question que l’on a très souvent en consultation.  L’impact de la viande sur la digestion, le sommeil, ou encore les besoins nutritionnels sont souvent des sujets de préoccupation pour les parents.  Dans cet article, nous allons démêler le vrai du faux pour répondre à cette question. Table des matières Pour commencer : toutes les viandes ne se valent pas On entend souvent que la viande est difficile à digérer, et qu’elle pourrait donc perturber le sommeil de nos enfants. Mais est-ce que c’est si facile que ça ?  En réalité, toutes les viandes ne se valent pas.  Les viandes maigres, comme le poulet, la dinde, sont beaucoup plus légères et plus faciles à digérer que la viande rouge (bœuf, agneau, porc). Pourquoi ? Elles contiennent moins de graisses saturées Les fibres musculaires de la viande blanches sont plus fines, ce qui facilite leur décomposition par les enzymes digestives Elles contiennent moins de myoglobine, une protéine assez complexe à digérer. Les bienfaits et les limites de la consommation de viande le soir pour les enfants Les bénéfices d’une portion de viande le soir Il peut être intéressant de manger une portion de viande lors du repas du soir pour les raisons suivantes : Apport en acides aminés essentiels → indispensables à la croissance et au développement musculaire. Quand on voit à quelle allure ils grandissent, on comprend pourquoi ils ont tant besoin de protéines ! Effet rassasiant → les protéines, contenues notamment dans la viande libèrent certaines hormones qui signalent la satiété au cerveau. Par ailleurs, elles nécessitent un travail digestif plus important. Ces deux facteurs aident l’enfant à rester rassasié jusqu’au matin. Rôle réparateur → les protéines participent à la réparation des cellules pendant le sommeil. Les limites : est-ce que mon enfant DOIT manger de la viande le soir ? L’apport en protéines se fait tout au long de la journée, et ne se joue donc pas repas par repas. Partant de ce principe là, et pour faire simple, tout dépend de ce qu’il a consommé pendant la journée écoulée.    Si ton enfant a mangé de la viande (ou suffisamment de protéines) le midi :→ Il n’est pas nécessaire de lui en proposer le soir, il a déjà tout ce dont il a besoin.    Si, au contraire, si ton enfant n’a pas consommé assez de protéines dans la journée :→ Le dîner devient l’occasion de compenser ce manque. Mais, là encore, rien ne t’oblige à donner de la viande. Tu peux lui proposer du poisson ( au minimum deux fois par semaine idéalement), des œufs, mais aussi des lentilles par exemple. “Est-ce que mon enfant peut manger de la viande le soir ?” : le vrai problème, c’est l’équilibre ! Et s’il consomme trop de protéines, il se passe quoi ? En soi, pas grand chose ! En réalité, le vrai souci, ce n’est pas tant que ton enfant mange trop de protéines, c’est surtout la place qu’il reste aux autres aliments.  En effet, beaucoup d’enfants adorent la viande. Certains pourraient se nourrir exclusivement de steak haché, de jambon et de poulet (on force un peu le trait, mais tu vois l’idée !). Or, quelle place cette consommation de viande laisse pour les autres nutriments ? 👉 Si ta fille mange 2 tranches de jambon, est-ce qu’elle va manger suffisamment de légumes ?  👉 Si ton fils dévore une trop grosse portion de poulet, aura-t-il de la place pour un yaourt ?  Donc, notre conseil sera surtout de veiller à ce que les apports journaliers des autres aliments soient garantis.  Alors, viande le soir ou pas ? Tu l’as compris, pas de règle absolue : c’est une question d’équilibre et d’écoute des besoins de ton enfant. Si elle est intégrée avec modération et dans le cadre d’un repas équilibré, la viande peut tout à fait avoir sa place au dîner. Le plus important, c’est de penser aux autres aliments dans l’assiette et qui garantissent sa bonne santé ! Pour touuuuut savoir (ou presque) sur les apports en protéines : https://anses.fr/fr/system/files/NUT-Ra-Proteines.pdf

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Comment faire le bon choix de chaise haute ? Nos conseils de pro

Comment faire le bon choix de chaise haute ? Nos conseils de pro

Tu veux la chaise haute parfaite pour ton bébé, évidemment. Mais franchement, y a tellement de choix que tu t’y perds, et on ne peut pas t’en vouloir !  Pas de panique, on va te guider ! Choisir une chaise haute, ce n’est pas seulement une question de design malheureusement.  Il faut penser à la fois à la sécurité, au confort, et au côté pratique. Prêt(e) à faire ton choix en ayant toutes les cartes en main ? Table des matières Pourquoi le choix de la chaise haute n’est pas anodin ? La chaise haute de ton bébé l’accompagne dans une étape cruciale : ses premiers repas solides et ses premiers moments à table en famille.  Une chaise mal adaptée peut entraîner : Une mauvaise posture (bonjour les tensions ou le refus de manger) ; Des moments stressants (risque de chutes, inconfort, nettoyage compliqué) ; Une déconnexion des repas en famille. Alors, autant faire le bon choix dès le départ pour des repas sereins et agréables pour tous les membres de la famille. Les critères à prendre en compte pour bien choisir la chaise haute de son enfant La sécurité C’est particulièrement vrai pour les plus petits : un système de harnais ou de ceinture est un must-have. Une chaise stable : une base suffisamment large et des pieds antidérapants permettent d’éviter les basculements Des matériaux non toxiques. Ça paraît fou de devoir faire attention à ça, et pourtant ! Force est de constater qu’on peut trouver des chaises hautes qui contiennent par exemple des peintures toxiques. Les petits adorant mordiller tout ce qui se trouve à portée, tu comprends bien à quel point c’est important. 💡 Astuce : Vérifie que ta chaise haute respecte la norme EN 14988 (norme européenne pour les chaises hautes).   Le confort de ton enfant sur son trône Une bonne chaise haute doit être ergonomique pour que ton enfant soit bien installé (et qu’il puisse se concentrer plus facilement sur son repas).  Ça passe par : Un repose-pieds ajustable : parce que des jambes qui pendent, c’est inconfortable au possible (et ça distrait). Tu te vois, toi, manger au comptoir d’un bar, en ayant les pieds dans le vide ? C’est une horreur ! Une assise et un dossier bien adaptés : pour soutenir son dos et éviter qu’il se fatigue ou se tortille Un réglage en hauteur : indispensable pour que la chaise s’adapte à la taille de ton enfant et de ta table 💡 Astuce : plus ton enfant est à l’aise, plus il restera assis pour finir son repas (et toi, tu pourras souffler un peu). Une chaise qui favorise les repas en famille : un vrai plus pour ton enfant Dès que ton enfant peut s’asseoir à table avec vous, il vaut mieux, selon nous, avoir une chaise haute sans tablette. Pour les raisons suivantes : l’apprentissage par imitation. En mangeant à table avec les grands, l’enfant observe nos gestes, nos expressions et nos interactions. Cela l’aide à développer son vocabulaire et ses compétences sociales ; la convivialité. Partager l’autonomie et la convivialité. Une chaise sans tablette (ou avec tablette amovible) permet à ton enfant de se sentir réellement inclus dans les repas. Or, partager un repas, ce n’est pas juste se nourrir, c’est créer des liens familiaux très précieux. Un choix qui influence ta vie quotidienne de parent En dehors de ces aspects qu’on vient d’évoquer, et qui sont primordiaux, on en a d’autres à partager avec toi, parent qui ne te fait pas toujours passer en priorité…   Pense à : la facilité de nettoyage. Privilégie des surfaces lisses, les housses amovibles ou les parties lavables au lave-vaisselle le côté évolutif de ton achat. Est-ce que tu n’aurais pas intérêt à t’offrir une chaise qui accompagne ton enfant de ses 6 mois jusqu’à l’adolescence ? Et qu’à chaque âge, elle soit parfaitement adaptée… Histoire de ne pas avoir à acheter une nouvelle chaise tous les 6 mois ! la durabilité de la chaise. Si tu es sensible à l’aspect écologique et durable de tes achats, la chaise haute ne fera pas exception. 💡 Le petit plus : une chaise durable peut être réutilisée pour d’autres enfants ou revendue d’occasion. Quelle chaise haute choisir ? Notre recommandation On te le dit tout de suite, on n’a pas de partenariat avec des marques de chaises hautes, donc ce qui suit n’est pas du tout un placement de produit. Mais ce qu’on peut te dire, c’est que les chaises hautes évolutives de type Stokke sont souvent citées comme les meilleures du marché.  Selon nous, c’est totalement justifié. Elles peuvent accompagner ton enfant tout au long de sa croissance. Une chaise qui grandit avec ton enfant L’un des plus grands atouts des chaises de type Stokke est leur caractère évolutif.  Contrairement aux chaises hautes classiques, elles ne se limitent pas à une tranche d’âge : Dès la naissance. Avec des accessoires comme le Newborn Set, elles s’utilisent dès les premiers mois pour que bébé soit à table avec les autres membres de la famille, même avant de tenir assis ! Pour les tout-petits : L’ajout d’un Baby Set (harnais et dossier adapté) permet une sécurité optimale pour les premiers repas solides. Enfant, puis adolescent : La chaise s’adapte à chaque étape de la croissance grâce à ses réglages multiples. Des réglages multiples pour un confort optimal L’un des secrets du succès des Stokke réside dans leur système de réglages, qui s’adapte à la morphologie et aux besoins de l’enfant : Assise ajustable en hauteur et en profondeur. Tu peux adapter l’assise pour que l’enfant soit toujours à la bonne hauteur. La profondeur réglable garantit un confort optimal à tout âge ; Repose-pieds ajustable. Un élément indispensable pour une posture confortable, on l’a dit tout à l’heure. Le fait d’avoir un repose-pieds ajustable en fonction de la taille, c’est pépite Adaptabilité à la table. Contrairement à certaines chaises qui ont un plateau inamovible, la chaise Stokke n’en possède pas (même si on

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Constipation chez les enfants : le guide pour la soulager et… mieux l’éviter !

Constipation chez les enfants : le guide pour la soulager et… mieux l’éviter !

La constipation est un problème médical courant dans l’enfance, mais elle cause bien des angoisses aux parents. Si tu t’inquiètes parce que ton enfant a du mal à aller à la selle, tu es au bon endroit.  Ensemble, on va décortiquer le problème de la constipation chez l’enfant et t’apporter des pistes concrètes. Le tout sans aucune culpabilisation, comme d’habitude. Table des matières C’est quoi, la constipation chez les enfants ? C’est un trouble digestif : les selles mettent trop de temps à parcourir le gros intestin. En résultent plusieurs symptômes : des selles trop rares des selles trop dures ou trop volumineuses, qui les rendent difficiles à évacuer une peur pour ton enfant d’aller aux toilettes C’est quoi, la fréquence normale des selles chez l’enfant ? Ça parait évident (ou pas !), mais la fréquence pour aller aux toilettes varie en fonction de l’âge de ton enfant.  Petit récap : entre 0 et 3 mois, les nourrissons vont à la selle jusqu’à 3 fois par jour s’ils sont allaités et 2 fois par jour s’ils consomment du lait maternisé entre 6 et 12 mois, les petits font caca en moyenne 1,8 fois par jour de 1 à 3 ans, ça continue à diminuer pour tourner autour de 1,4 fois/jour à partir de 6 ans, les petits vont à la selle 1 fois par jour. Attention quand même : chaque enfant est unique. Si ton enfant a un transit irrégulier mais sans douleur, tu n’as peut-être pas lieu de t’inquiéter ! Pourquoi les enfants sont-ils souvent constipés ? La constipation chez les petits, comme chez les grands d’ailleurs, est souvent multifactorielle.  Les raisons qu’on peut trouver : Une alimentation pauvre en fibres : si ton enfant consomme peu de fruits, de légumes ou de céréales complètes, son transit peut en prendre un sacré coup ; Un manque d’hydratation : quand on boit trop peu, les selles deviennent plus dures, et donc plus difficiles à évacuer ; Un changement d’habitudes ou une période de stress : il ne faut pas oublier que le mental peut jouer sur le transit, y compris des petits. Une rentrée scolaire, un déménagement, une situation nouvelle pour lui ou elle… et le transit s’en trouve perturbé ! Un manque d’activité physique : on n’y pense pas assez mais bouger aide les intestins à être moins paresseux. Les enfants sédentaires peuvent avoir un transit plus lent ; Une gêne à aller aux toilettes : certains enfants évitent d’aller aux toilettes à l’école par exemple. Ils se retiennent donc, ce qui peut entraîner une constipation (ou des infections urinaires s’ils se retiennent de faire pipi, particulièrement chez les filles). Quels sont les signes qui doivent t’alerter ? Plusieurs symptômes peuvent te mettre la puce à l’oreille.  Garde un œil sur ces situations : Ton enfant a mal lorsqu’il fait caca Les selles sont parfois dures et parfois liquides. Tu pourrais penser que c’est une diarrhée mais ça peut être ce qu’on appelle une “fausse diarrhée sur constipation”. Parfois l’enfant n’arrive pas à se retenir ; Ton enfant n’arrive pas à faire caca alors qu’il en a envie ; Il manque d’appétit, a mal au ventre, a des crampes… Il passe plusieurs jours sans aller à la selle. Quand consulter un médecin ou un pédiatre ? 👉 Si la constipation dure depuis plusieurs jours 👉 S’il y a du sang sur le papier toilette (ou dans les selles) 👉 S’il a des épisodes d’incontinence fécale 👉 S’il a de la fièvre, des nausées, une perte d’appétit 👉 Si son ventre est tendu, douloureux Pourquoi traiter rapidement la constipation ? Une constipation qui dure peut entraîner des complications dont certaines figurent dans la liste juste au-dessus. On peut facilement désamorcer les débuts de constipation, mais si l’on traîne trop, la consultation ne sera plus une option, malheureusement. Le traitement précoce est essentiel pour éviter ces désagréments et reprendre une vie normale au plus vite. Comment soulager la constipation de ton enfant ? Heureusement, de simples ajustements suffisent souvent à régler le problème. 1. Ajoute des fibres alimentaires dans l’assiette de ton enfant 🥦 Les fibres, on le sait, jouent un rôle clé pour stimuler le transit. Voici les meilleures options : Fruits riches en fibres : pruneaux, poires, pommes (avec la peau). Légumes variés : brocolis, carottes, patates douces, artichauts, petits pois. Céréales complètes : pain complet, riz complet, etc. Légumineuses : (fèves, lentilles, haricots rouges…) 💡 Astuce gourmande : Pour que ça passe mieux, transforme ces aliments en petits plats gourmands. Par exemple, des frites de patate douce, ou des nuggets de lentilles. 2. Hydrate-le bien 💧 L’eau est indispensable pour ramollir les selles et faciliter leur passage. Propose-lui : De l’eau tout au long de la journée. Des jus naturels (pruneaux, pommes, poires) en petite quantité pour stimuler le transit. 👉 Et si tu éprouves toutes les difficultés du monde à faire boire ton enfant, écoute l’épisode 47 de notre podcast Bon Appétit les Petits : 5 astuces pour les faire boire plus. 3. Encourage le mouvement pour favoriser le transit🚶‍♂️ L’activité physique stimule les intestins. Pas besoin de grandes séances de sport : une promenade, une partie de cache-cache ou même quelques sauts sur un trampoline peuvent aider à relancer tout ça. Pour les plus petits, tu peux aussi faire des petits massages (on trouve plein de tutos sur internet) pour remettre en marche le système digestif. Les aliments à éviter en cas de constipation chez ton enfant De la même façon qu’il y a des aliments à favoriser en cas de constipation, il y en a d’autres qu’il vaudrait mieux éviter ! Globalement, tous les aliments pauvres en fibres sont à proscrire pendant les phases de constipation. Il ne vont pas créer la constipation mais ils auront tendance à ralentir le transit. Pas vraiment le but recherché, n’est-ce pas ?  Parmi ces aliments pauvres en fibres, on va notamment retrouver le riz blanc, le pain blanc, les produits raffinés. On va également éviter les aliments trop gras :

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Mon enfant refuse de manger ses légumes

Ton enfant refuse de manger ses légumes ? Nos conseils pour avancer… et dédramatiser !

L’heure des repas n’est pas un bon moment pour tout le monde. Si ton enfant refuse systématiquement de manger ses légumes, il ne passe pas un bon moment, et toi non plus ! Pas de panique. Tu es loin d’être seul(e) dans cette galère : beaucoup d’enfants passent par cette phase de néophobie alimentaire. Et beaucoup de parents par le désarroi total… Mais si tu dois retenir une seule chose, la plus importante : il existe des solutions concrètes pour aider ton enfant à apprivoiser les légumes sans le forcer !  C’était le sujet d’un de nos épisodes de podcast et c’est ce qu’on va voir tout de suite dans notre article. Table des matières Si ton enfant refuse de manger des légumes, c’est normal : c’est la néophobie qui parle La néophobie alimentaire touche jusqu’à 77% des enfants, particulièrement entre 2 et 10 ans. Quand on te disait que tu n’es pas seul(e) !  Il est tout à fait normal que ton enfant traverse une phase où les nouveaux aliments, et en particulier les légumes, sont mal accueillis, voire totalement rejetés. Ce n’est pas une période rassurante en tant que parents, on te comprend, on sait ce que c’est ! Tous les enfants n’en sont pas au même stade de néophobie : certains refusent catégoriquement que l’aliment touche son assiette et ne mangent qu’un panel très réduit d’aliments. D’autres rejettent seulement une catégorie de légumes et sont plus ouverts à l’exploration sensorielle. Mais qu’importe le stade, la progression est possible! Conseil n°1. Utilise les autres sens de ton enfant pour comprendre où il en est On a tendance à aller bien trop vite en besogne en demandant à notre enfant de goûter un aliment. Il faut bien comprendre que répéter “goûte enfin !” à un enfant ne lui a jamais fait aimer les légumes. Et qu’il est illusoire de penser qu’un enfant ne supportant pas la vue d’un haricot puisse accepter de lui faire franchir ses lèvres. La première étape consiste donc à l’inciter à découvrir l’aliment par d’autres biais : est-ce qu’il accepte de le regarder attentivement, de le toucher, de le sentir ?  Cette exploration permet de comprendre jusqu’où va sa réticence, et d’adapter en fonction le point de départ du “travail”. Conseil n°2. Propose des défis progressifs pour l’aider à accepter les légumes Le souci, si tu grilles les étapes en demandant tout de suite à ton enfant de goûter un aliment alors qu’il n’est pas prêt, c’est que tu le mets en situation d’échec. Repas après repas, il échoue. Repas après repas, il voit bien que ça t’embête.    Il faut essayer de prendre les choses différemment, et de le placer en situation de réussite Pour ça, on t’encourage à lui lancer des défis progressifs pour qu’il vive des succès à chaque étape, et que ça le pousse à progresser. Ça pourrait ressembler à ça : Défi 1 : laisser le légume dans un coin de son assiette, ne pas le sortir de l’assiette Défi 2 : laisser le légume être en contact partiel avec un autre aliment Défi 3 : mettre à la bouche sans qu’il soit question de manger, juste de le mettre en contact avec la sphère orale Ces 3 défis ne sont que des exemples et sont à adapter en fonction du stade de ton enfant vis-à-vis du légume en question. Conseil n°3. Utilise le jeu pour dédramatiser et instaurer une ambiance sereine Pour aider ton enfant à découvrir et aimer de nouveaux légumes, rien de tel que l’aspect ludique. Les enfants apprennent par le jeu, pourquoi ça serait différent avec l’alimentation ? Tu peux utiliser toutes sortes de petits jeux en fonction de là où se situe ton enfant et utiliser ce qu’on appelle des renforçateurs, c’est-à-dire des sortes de récompenses qui l’encouragent à continuer à progresser.  Exemples : remplir un bocal avec des billes à chaque défi remporté coller des gommettes sur un calendrier construire ensemble des histoires autour de chaque légume accepté Même si la motivation interne est la meilleure parce que la plus puissante, il est tout à fait normal d’utiliser des récompenses externes pour susciter et conserver l’intérêt de ton petit.  Si tu es à court d’idées, on a créé un ebook avec des idées de jeux que tu peux faire à table et un autre avec les activités en dehors des repas pour l’aider à se familiariser avec les aliments.  Conseil nº4. Faire des légumes des aliments “cool” Pour rendre les légumes cools, il faut commencer par nous questionner nous-mêmes. On a tendance à considérer que les légumes sont importants pour la santé, mais moins sympas, moins funs, que les pâtes par exemple. En réussissant à sortir les légumes de leur image punitive, on fait déjà un grand pas. On ne devrait pas voir les légumes comme un simple passage obligé : ce n’est pas un médicament ! En mettant les légumes sur un pied d’égalité avec les autres aliments, on peut débloquer pas mal de choses. Si on arrive à présenter les haricots verts avec le même entrain que le steak frites, c’est une sacrée victoire ! Mais il faut aussi se questionner sur notre manière de cuisiner des légumes. Des épinards ne doivent pas forcément être cuisinés à la vapeur ou à l’eau. Ils peuvent être cuisinés sous forme de gaufres ou avec des gnocchi par exemple ! Les légumes peuvent être assaisonnés de plein de manières différentes, aussi. Ce qui change leur goût et peut faciliter l’acceptation par tes enfants. Conseil n°5. Ne pas hésiter à lâcher du lest On te le dit ici très clairement : tu as le droit d’ajouter de la crème, du fromage fondu, des matières grasses, du ketchup si ça aide ton enfant à manger ses légumes.  Dans les cas de néophobie alimentaire, on ne peut pas se battre sur tous les fronts en même temps.  Par exemple, sur notre site, on a une recette de gratin de gnocchi à la carotte. Il y a de la crème, il

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Recettes 18 mois

Recettes et conseils pour nourrir un bébé de 18 mois

Bébé grandit, ses besoins aussi ! Mais c’est parfois un casse-tête, et tu ne sais pas toujours comment lui offrir une alimentation variée, saine et qu’il mangera sans faire la grimace !Dans cet article, nous te donnons des astuces pour préparer des repas adaptés à ses besoins… et à ses goûts, tout en développant son autonomie. Table des matières Comment nourrir un bébé de 18 mois ? Toujours du lait Entre 12 et 18 mois, ton enfant devrait consommer environ 500 ml de lait par jour.  Ça inclut : le lait maternel si maman allaite encore ; le lait de croissance adapté à son âge (300 ml minimum par jour pour prévenir la carence en fer); d’autres produits laitiers “classiques” tels que les yaourts, le fromage blanc ou le fromage pasteurisé (on évite le fromage au lait cru pour le moment) Fruits et légumes, cuits ou crus à chaque repas À 18 mois, un enfant peut manger tous les types de fruits et légumes, à condition d’être préparés de façon à éviter tout risque d’étouffement.   Les fruits comme la banane, la pomme (pelée et coupée en petits morceaux ou râpée), la poire, la pêche, l’abricot, la fraise et le melon sont faciles à introduire. Ils peuvent être servis crus, coupés en petits morceaux, ou sous forme de compote (sans sucre ajouté de préférence).   La majorité des légumes doivent encore être cuits pour obtenir une texture douce et facile à mâcher.  Certains légumes peuvent être proposés crus, mais assure-toi juste de les couper en très petits morceaux. Le concombre et la tomate sont faciles à manger, mais parfois la carotte est encore un peu trop dure pour les quenottes de ton enfant. Les protéines adaptées pour la croissance et le développement musculaire de bébé À 18 mois, les protéines sont essentielles pour la croissance et le développement musculaire de ton enfant. Voici les principales sources de protéines adaptées à cet âge. Viandes et volailles. Poulet, dinde, bœuf maigre peuvent être introduits en petites quantités, bien cuits et coupés en petits morceaux (ou effilochés) pour être facilement mâchés ; Poissons maigres et gras. Le poisson blanc (colin, cabillaud) et les poissons gras (saumon, sardines) riches en oméga-3 sont parfaits pour cet âge. Le poisson doit être bien cuit et émietté pour éviter les arêtes ; Œufs. À 18 mois, l’enfant peut manger des œufs sous toutes leurs formes (œufs durs, brouillés, omelettes), toujours bien cuits ; Légumineuses. Ces sources de protéines végétales peuvent être proposées sous diverses formes : en purée, en nuggets, en tartinade ou même cachés dans des préparations de gâteaux (on t’en dit plus un peu plus bas !). Deux fois par semaine, c’est le minimum pour ton bébé. Les féculents adaptés à un enfant de 18 mois Les féculents sont essentiels pour fournir de l’énergie à l’enfant. Ils doivent être présents à chaque repas, en quantités adaptées. Types de féculents Pâtes et riz : Les pâtes complètes et le riz bien cuits peuvent être proposés en petites portions. Pommes de terre et patates douces : Excellentes sources de glucides complexes, elles peuvent être servies en purée ou en morceaux bien cuits. Céréales complètes : Le quinoa, le boulgour, et la semoule peuvent être introduits, en prenant soin de bien les cuire pour les rendre digestes. Pain : Le pain complet ou aux céréales est une bonne source de fibres. Propose-le en petites portions ou en mouillettes. Pourquoi on préconise les pâtes complètes, le pain complet, les céréales complètes ? Pour leur apport en fibres, tout simplement. L’idéal est de donner un produit complet au moins une fois par jour ! Les matières grasses ? Lesquelles sont adaptées pour les petits d’un an et demi ? Les matières grasses sont importantes pour le développement cérébral et la croissance de l’enfant. Elles doivent être intégrées de manière modérée et sous forme de graisses “saines”. Types de matières grasses Huiles végétales : Les huiles riches en oméga-3 comme l’huile de colza ou l’huile de noix sont excellentes pour la santé. Elles peuvent être ajoutées en petite quantité aux purées et aux plats. Beurre : Peut être utilisé avec modération pour ajouter du goût aux plats, mais privilégier les huiles végétales pour un apport en graisses plus saines. Avocat : L’avocat est une excellente source de graisses saines et peut être proposé écrasé ou en petits morceaux. Oléagineux : N’hésite pas à intégrer de la purée d’amandes ou du beurre de cacahuètes aux goûters ou aux petits déjeuners de tes enfants. Tu peux aussi utiliser des poudres (d’amandes, de noisette) par exemple dans les gâteaux ! En revanche, on limite les aliments frits et les graisses saturées. Recettes pour les enfants de 18 mois : nos conseils Textures adaptées et variées À 18 mois, les enfants peuvent manger des morceaux plus solides, mais certaines textures doivent être encore surveillées (éviter les aliments trop durs). Les petits de cet âge vont avoir tendance à aimer la texture croustillante, donc surtout n’hésite pas à lui faire goûter les aliments sous forme de galettes ou de nuggets ! L’importance de l’autonomie À 18 mois, ton enfant a souvent envie de faire tout seul. Évidemment, ça peut être un peu cata et il faut parfois prendre de grandes respirations pour le laisser faire. Mais c’est important de l’encourager à manger seul et en prenant du plaisir !  Donc oui, ça passe par le toucher, par le fait de tenir ses aliments à la main, et toutes ces choses qui peuvent crisper certains parents 😅. Varier aussi les goûts et les couleurs Le visuel des assiettes joue un grand rôle pour les petits. On ne te demande pas de te prendre pour un chef étoilé spécialiste de la cuisine moléculaire, mais une assiette colorée avec des petits personnages dessinés dans la purée par exemple, remportera plus de succès qu’une louche de brocolis cuits vapeur jetée à la volée dans une assiette terne !  Et aussi : n’hésite pas à utiliser des épices pour varier un peu les goûts (et les couleurs aussi, d’ailleurs).  Recettes pour bébés de 18 mois : des idées pour chaque repas

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Sélectivité alimentaire : c’est dans les gènes !

Sélectivité alimentaire : c’est dans les gènes !

“ Mon enfant refuse de manger ceci, déteste cela… Je ne sais plus quoi faire”  Si cette situation te parle, sache avant toute chose que tu n’es pas seul(e). La sélectivité alimentaire est un comportement courant chez les enfants. Il est souvent difficile de démêler ce qui relève d’une simple appréhension pour la nouveauté, d’une aversion plus profonde qui pourrait s’avérer problématique. La bonne nouvelle : ce n’est pas de ta faute ! Tu n’as pas élevé un enfant capricieux ou “difficile”. On vient d’apprendre que la génétique a une (grosse) part de responsabilité ! Nous allons t’expliquer tout ça… et te donner des solutions concrètes pour t’aider à dépasser cette phase très pénible pour nos nerfs de parents. Table des matières C’est quoi la sélectivité alimentaire ? C’est un comportement alimentaire chez les enfants principalement (et c’est le sujet qui nous occupe aujourd’hui), qui se manifeste avec le refus persistant de consommer certains aliments, même s’ils les ont déjà goûtés auparavant. Quelle différence avec la néophobie alimentaire, alors ?  C’est là que ça devient un peu plus subtil : la néophobie alimentaire est une peur naturelle de découvrir de nouveaux aliments. La sélectivité est en quelque sorte le cran au-dessus. C’est un rejet systématique, parfois en raison d’une texture, d’un goût, d’une apparence, et c’est un rejet persistant et qui peut être “handicapant”. La sélectivité alimentaire va demander plus de patience et davantage de stratégies, pour amener ton enfant à élargir sa palette d’aliments. La sélectivité va donc souvent nécessiter un accompagnement adapté, et une prise en charge par des professionnels de santé pour éviter qu’elle ne s’installe trop durablement. Sélectivité alimentaire et génétique : la révélation d’une récente étude Très souvent, les parents se sentent responsables de cette phase que traverse leur enfant. Alors qu’on a appris très récemment, dans une étude de l’University College de Londres, que cette sélectivité alimentaire est en grande partie liée à des facteurs génétiques. Comment le sait-on ? L’étude a comparé, durant toute leur enfance, des “vrais” jumeaux avec des “faux” jumeaux. C’est intéressant parce que dans les deux cas, les jumeaux partagent le même environnement. En revanche, dans le cas des vrais jumeaux, ils partagent aussi le même code génétique. Quelles ont été les conclusions de cette étude ? Il y a une vraie différence d’évolution du comportement alimentaire entre deux faux jumeaux. Si l’un développe une sélectivité alimentaire, ce n’est pas nécessairement le cas pour l’autre. Alors que les vrais jumeaux, eux, suivent des schémas quasi identiques. Selon le calcul de l’équipe de chercheurs, la génétique serait même responsable à hauteur de 70% de la sélectivité alimentaire !  De quoi rassurer bon nombre de parents qui culpabilisent d’avoir mal fait. En revanche, il est étonnant de constater que l’impact de la génétique baisse avec l’âge. L’environnement prend petit à petit une plus grande place dans les préférences alimentaires des enfants.  Si la génétique pèse si lourd, peut-on vraiment agir ? Heureusement, oui !  Même la directrice de l’étude, Alison Fildes, le dit : “Même si le fait d’être difficile sur la nourriture a un composant génétique très important, ce n’est pas nécessairement un comportement qui ne peut pas changer”.    L’étude met aussi en avant le fait que l’environnement extérieur joue un rôle (particulièrement au moment de l’adolescence). Ce qui veut dire que non seulement TU peux faire quelque chose, mais les autres personnes gravitant dans la vie de ton enfant le peuvent aussi, sans le savoir.  Qu’est-ce que tu peux faire pour mieux gérer ton enfant sélectif ? Rester zen. On ne le répètera jamais assez : l’ambiance des repas est primordiale. Ok, c’est une phase stressante pour toi, en tant que parent. Mais malheureusement, tu ne l’aides pas si tu lui communiques ton stress. Le repas doit rester un moment agréable, quoi qu’il arrive ; Maintenir la variété. Continue à proposer les aliments que ton enfant refuse. Varie les goûts, les textures, la présentation, les assaisonnements… Proposer toujours des aliments “amis” pour ne pas rebuter ton enfant avec uniquement des aliments qu’il rejette a priori ; Ne pas forcer. On encourage ok, mais on ne force pas : cela risquerait fort d’être contre productif. Assister à notre atelier de 2h sur la sélectivité alimentaire. Pour savoir comment réagir, mieux comprendre et quelle stratégie adopter ! Finalement, la sélectivité alimentaire est une phase souvent déstabilisante pour les parents, mais elle n’est pas une fatalité. Même si la génétique joue un rôle, elle ne constitue pas un mur infranchissable : c’est juste une manière de te rappeler que tu n’y es pour rien dans l’apparition de ces symptômes. En revanche, il est possible pour toi d’agir pour faire bouger les lignes : chaque petit progrès compte et le plus important est de ne pas se crisper sur la problématique de ton enfant.Pour aller plus loin, n’hésite pas à consulter nos ressources et à te faire accompagner par un pro si nécessaire ! https://www.sciencesetavenir.fr/sante/les-enfants-difficiles-pour-manger-le-sont-principalement-a-cause-de-leur-genetique_181301 https://www.bbc.com/news/articles/c5yj7nqe7zgo (en anglais) https://acamh.onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/jcpp.14053 (en anglais)

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planifier repas

Planifier ses repas : une des clés de la sérénité

L’organisation des repas en famille peut vite devenir un casse-tête. Entre le manque de temps, l’envie de varier les menus et les exigences de chacun, il est facile de se retrouver submergé(e). Une idée qui pourrait t’aider : la planification des repas de la semaine. Mais comment faire un planning de repas ? C’est ce que nous allons t’aider à réaliser dans cet article.  Objectif : des astuces simples et pratiques ! Table des matières Pour un planning de repas équilibré, voici les catégories d’aliments qu’il te faut à chaque repas Un planning réussi commence par des repas équilibrés qui couvrent les besoins nutritionnels de chacun. Sans rentrer dans les détails trop techniques, voici les catégories d’aliments indispensables pour chaque type de repas. Petit déjeuner Nous avons déjà fait un article spécialement dédié au sujet du petit déjeuner, mais ce qu’il faut retenir, c’est qu’il te faut idéalement : un produit céréalier (pain complet, flocons d’avoine…) un produit laitier (lait, yaourt, fromage blanc) un fruit Déjeuner et dîner Pour le déjeuner et le dîner, les typologies de repas sont les mêmes. On a besoin de : 1 portion de légumes, de saison si possible 1 à 2 fois par jour : de la viande, du poisson ou de l’œuf des féculents (pain complet, riz, pâtes, lentilles, pommes de terre) 1 produit laitier 1 portion de fruits Goûter Là encore, nous avons déjà consacré un article au goûter.  Donc on va faire simple, il faut avoir un ou deux produits de ces catégories : produit laitier, fruit, produit céréalier. Les indispensables de tes placards… et de ton frigo pour planifier tes repas en toute tranquillité Pour planifier efficacement tes repas, commence par bien remplir ton placard et ton frigo avec des produits de base qui te permettront de concocter des repas variés sans stress. Les céréales/produits céréaliers Côté épicerie sèche, veille à toujours avoir dans tes placards : des pâtes (complètes ou non) du riz (complet ou non) du quinoa du boulgour de la semoule… Mais aussi des farines et des flocons d’avoine par exemple, pour tes recettes salées et sucrées ! Les conserves Pour planifier tes repas sans stress, il est très pratique d’avoir un certain nombre de conserves sous la main : des légumes (haricots verts, maïs, cœurs d’artichaut…) des légumineuses (lentilles, haricots rouges, pois chiches…) des poissons gras (maquereau, thon, sardine…) des sauces type sauce tomate (sans additifs de préférence) Les produits frais Il y a un certain nombre de produits frais à avoir toujours (ou au moins régulièrement) sous la main : des œufs du beurre des yaourts du fromage blanc des fruits et légumes de saison Arrête de faire des menus différents pour chaque membre de la famille Avec les desiderata des uns et des autres, on a vite tendance à créer des menus à la carte. Sauf que merci, c’est très chronophage, et on a déjà des journées assez remplies, tu ne crois pas ?  Pour alléger ta charge mentale, on va essayer d’unifier tout ça. On propose le même repas pour tout le monde, en adaptant simplement la texture et les portions pour les plus petits (sauf bien sûr quand un membre de la famille a une allergie ou un désamour particulier pour un aliment !) Manger la même chose, au-delà de réduire le temps passé en cuisine, c’est aussi une façon de mieux faire accepter les nouveaux aliments à vos enfants sélectifs ! Implique toute la famille dans la planification des repas Impliquer les enfants dans la planification peut rendre cette tâche à la fois plus amusante et plus éducative. C’est tout bénéf’ ! Chaque membre de la famille peut proposer une ou plusieurs idées de repas pour la semaine, ce qui aide à varier et à éviter les réticences une fois à table. Crée de la récurrence pour gagner du temps On peut imaginer que tous les lundis, on mange du poisson, que le mercredi est un jour végétarien, que le mardi on mise tout sur les plats de pâtes, etc.  L’être humain est une créature d’habitudes et de routine. Et en plus, cela permet de créer des menus plus rapidement ! Pense aux imprévus Même avec le meilleur des plannings, il y aura des jours où tout ne se passe pas comme prévu. Prévoir des repas de secours te permet de gérer ces moments sans stress. Pour ça, on te suggère de préparer en plus grosses quantités et de congeler. Ça ne te fait pas perdre du temps au moment de la préparation, et ça t’en fait gagner pour les jours de flemme ! Planifie tes repas en fonction de ce que tu as déjà Avant de planifier tes menus, regarde d’abord ce qu’il te reste dans tes placards et ton frigo. Cela permet d’éviter le gaspillage tout en étant créatif(ve) : comment tu pourrais utiliser ce reste de riz ? Une salade peut-être ? C’est le moment de vérifier les dates de péremption (et en plus, tu fais du tri dans ton frigo au fur et à mesure, fantastique !) Si le cœur t’en dit, teste le batch cooking Si tu veux encore plus optimiser ton temps, le batch cooking est une solution efficace. Pour ce faire, consacre quelques heures le week-end pour préparer plusieurs repas à l’avance. Réchauffe-les ensuite en semaine pour des dîners rapides et équilibrés.   Avantage : moins de stress le soir et des repas prêts rapidement sans réfléchir ! Inconvénient : il faut être motivé(e) pour passer plusieurs heures en cuisine lors d’un week-end déjà trop court pour certain(e)s ! Rejoins une (super) plateforme qui te donnera des tonnes d’idées pour des repas inventifs, équilibrés et zens ! Si tu as besoin d’une solution un peu plus « clé en main », tu peux compter sur notre plateforme « Les Explorateurs du Goût ».   Si le manque d’idées de repas est une galère au quotidien, notre club est fait pour toi. On y retrouve notamment des idées de menus, validés par Solène, la diététicienne pédiatrique de notre duo !   Frites de légumes, cake aux fruits, brocolis façon pizza, smoothie, crêpes à l’avoine, polenta croustillante, gratin de gnocchis, crème de châtaigne : nous avons mitonné

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Quantité nourriture enfant

Comment évaluer la bonne quantité de nourriture pour ton enfant ? Réponses de diététicienne !

Beaucoup de parents se posent la question, et tu en fais peut-être partie : quelle quantité de nourriture donner à son enfant ?  Solène, notre diététicienne pédiatrique, l’entend fréquemment en consultation. Nous avons donc décidé d’y répondre une fois pour toutes dans cet article de blog !Objectifs : t’informer et te RA-SSU-RER. Table des matières La bonne quantité de nourriture pour ton enfant, c’est la quantité qu’il mange Commençons par là, histoire de poser les bases et de te déstresser. Tu ne sais pas quelle quantité de petits pois mettre dans l’assiette de ton enfant ? Propose une petite quantité (c’est toujours moins impressionnant pour lui) Ressers ton enfant s’il en redemande. Tout simplement.  On te conseille de laisser, pour le cas général (les enfants bien portants, sans pathologie particulière), les petits décider de la quantité qu’ils ingèrent. Comme toi et moi, cette quantité va dépendre de leur appétit, de leur humeur, de leur journée, de leurs émotions, etc. Redonne sa place au bon sens : il te guidera pour ajuster les portions à donner à tes enfants Beaucoup de parents ne pèsent absolument pas les rations données aux enfants. Et devine quoi ? Tout va bien. On t’invite donc à lâcher du lest sur cette question et à ne pas peser les assiettes de ton petit. Fais confiance à ton instinct et à ton enfant : il connaît la sensation de satiété ! Probablement mieux que pas mal d’adultes d’ailleurs…  Malgré tout, tu as un doute ? Demande-toi simplement si ton enfant est en surpoids ou en sous-poids. S’il ne coche aucune des deux cases, c’est que tu fais le nécessaire ! Garde quand même un œil attentif sur ces familles d’aliments Si, à La Cuisine des Petits, on est totalement en faveur de l’écoute de l’appétit de l’enfant, on ne va pas se mentir pour autant : il y a certaines catégories à surveiller. Mais tu vas voir, c’est logique : On prend UN dessert, pas 4 On prend UN yaourt, pas 4 On limite la charcuterie, les sucreries, et globalement les produits transformés Une fois que tu sais ça, tu as tout ce qu’il te faut pour que ton enfant mange ce qu’il faut, dans les bonnes quantités, et dans la sérénité !  Dernière chose, si tu es encore inquiet(e) : si la courbe de poids de ton enfant suit son “couloir” dans le carnet de santé, c’est que tout va bien ! Tu as quand même besoin de repères pour te rassurer sur la quantité de nourriture à donner à ton enfant ? On est conscientes que les réponses qu’on vient de t’apporter ne suffiront pas à tranquilliser tout le monde. C’est pourquoi on a décidé de te donner quand même quelques repères en fonction des âges.  On n’est vraiment pas fans des quantités en grammage, donc tu verras : on va parler de “poings” et de “mains”. Tu vas comprendre !   Fruits et légumes 🥦🍎 Le Graal, c’est les fameuses 5 portions de fruits et légumes par jour. Évidemment, on va y aller progressivement avec un enfant, en lui proposant des légumes et/ou des fruits à chaque repas. Et en privilégiant la variété ! Les repères Légumes : la quantité de référence dans une assiette, c’est l’équivalent des deux poings fermés de ton enfant. Fruits : un poing fermé de ton enfant. Protéines (viande, poisson, œufs)🍗🥚🐟 Là encore, pense à diversifier les sources de protéines, notamment à donner du poisson régulièrement à ton enfant (deux fois par semaine). Les repères Viande : la paume de la main de ton enfant (sans les doigts) Poisson : la main de ton enfant, doigts serrés (sans le pouce) Produits laitiers 🥛 Là, on va faire simple : essaie de donner 3 produits laitiers par jour à ton enfant (en évitant les produits au lait cru pour les enfants de moins de 5 ans). Féculents 🍞 Ils sont à consommer à chaque repas (pain complet, pâtes, riz, semoule…). Les repères Féculents cuits : les deux poings fermés de ton enfant. Avec toutes ces informations, tu as tout ce qu’il faut pour que ton enfant mange ce dont il a besoin, en toute tranquillité et en prenant du plaisir. En respectant ses signaux de faim et de satiété, tu l’aideras à développer des habitudes alimentaires saines ! Et si tu veux écouter l’épisode de podcast consacré au sujet, tu peux retourner en haut de l’article ou aller l’écouter sur Spotify ! Sources https://open.spotify.com/episode/2OgEXULdIw9Zm7e3uGrGo8   https://www.mangerbouger.fr/manger-mieux/a-tout-age-et-a-chaque-etape-de-la-vie/enfants-et-adolescents-de-4-a-17-ans/les-recommandations-alimentaires-pour-les-4-17-ans   https://www.ceronpaca.fr/content/uploads/2021/04/BAT-doc-portions-MAINS.pdf

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Néophobie alimentaire

Néophobie alimentaire : comment aider son enfant ?

L’alimentation de l’enfant est souvent une aventure, et parfois un casse-tête ! Lorsqu’il refuse obstinément de manger des légumes, des fruits, ou même tout aliment nouveau, les parents s’inquiètent, et c’est normal.  Si tes enfants n’acceptent de manger que ce qui leur plaît (si possible gras et sucré), ils traversent sans doute une période de néophobie alimentaire. La néophobie alimentaire des enfants peut être compliquée à gérer pour les parents, qui culpabilisent souvent de cette situation, mais il existe des solutions ! Nous allons te donner des pistes pour aider ton enfant à sortir de cette phase de sélectivité. Table des matières Qu’est-ce que la néophobie alimentaire ? En cas de néophobie alimentaire, ton enfant est naturellement attiré par les aliments qu’il aime déjà, et va refuser ce qu’il ne connaît pas ou n’apprécie pas. Il arrive aussi qu’il cesse d’aimer ce qu’il aimait auparavant. Le souci, c’est qu’il va avoir tendance à se tourner vers les mets gras et sucrés, et à rejeter des aliments bien meilleurs pour sa santé (les fameux légumes, notamment). Ton enfant peut aussi lancer la nourriture aux quatre coins de la cuisine, manger à la crèche, mais pas à la maison, ou encore trier dans son assiette. Quelles sont les causes de la néophobie alimentaire chez les enfants ? La chose la plus importante à retenir, pour nous, parents, est la suivante : la sélectivité alimentaire ou néophobie alimentaire est une étape habituelle de la croissance de l’enfant. C’est loin d’être rare ! Alors, c’est déculpabilisant, non ?  Cette période est d’ailleurs aussi appelée “sélectivité alimentaire transitoire”. Transitoire, c’est rassurant ! Souvent, c’est à partir de 2 ans que ça se déclenche. Ton petit se montrera alors méfiant envers les nouveaux aliments.    La néophobie alimentaire est une phase normale dans la plupart des cas. Elle résulte du développement moteur de l’enfant et d’un enchaînement de découvertes, lorsque ton petit commence à manger seul et à se servir de ses mains. Pour autant, ce n’est pas une situation idéale, pour les parents comme pour les enfants. Si on ajoute à ça le regard des autres qui nous renvoie le message : “qu’est-ce qu’il est difficile ton enfant !”, soyons honnête, on a bien envie que cette période soit la plus courte possible !   Comment combattre la néophobie alimentaire des enfants ? Pour combattre la néophobie alimentaire et accompagner ton enfant dans la découverte d’aliments variés, il y a quelques astuces à connaître : Réaliser des recettes gourmandes et qui font envie, en y introduisant de façon plus ou moins cachée, des légumes Mettre en place des activités ludiques en dehors des repas pour lui faire découvrir de nouveaux aliments ; Diversifier les saveurs et les textures pour que l’exploration alimentaire devienne un plaisir ; Montrer l’exemple en te régalant toi-même avec des recettes délicieuses et variées. Vaincre la néophobie alimentaire, c’est avant tout (re)trouver le bonheur de goûter et de manger, sans stress ! Notre mission : t’aider à offrir une alimentation saine et variée à ton enfant Cuisiner pour les petits, c’est un vrai défi. On ne nous explique pas comment leur faire aimer les légumes, alors qu’il existe pourtant de nombreuses solutions. Nous voulons donc t’aider à faire de ton enfant un petit mangeur curieux, et mettre cette période inconfortable derrière toi, pas à pas. Te faire gagner du temps avec des idées de recettes simples et rapides pour le repas des petits Les pannes d’inspiration devant le frigo, on connaît, tous et toutes ! Derrière La Cuisine des Petits, il y a deux mamans, Sophie et Solène. Et nous savons ce que c’est de voir l’alimentation des enfants bouleverser la vie familiale au quotidien. Comment cuisiner sain et équilibré quand on n’est pas une pro et qu’on court après le temps ? Nous ne voulons pas ajouter à ta charge mentale, mais bien l’alléger. C’est pour ça que sur notre site, nous te donnons une tonne d’idées recettes, pensées pour être simples et rapides à réaliser, mais toujours délicieuses et originales ! Ces bons plats sont pensés pour faire envie aux petits… et aux grands.  Une diététicienne pédiatrique à la rescousse ! Nous te l’avons dit, l’équipe est composée de Sophie et de Solène. Solène n’est pas QUE maman, elle est aussi et surtout diététicienne pédiatrique, spécialisée dans les troubles alimentaires chez l’enfant. Dans son cabinet, elle reçoit jour après jour des parents inquiets comme toi. Ils ont envie de bien faire, mais ils sont souvent débordés, et paniquent un peu devant la tâche. Avec son expertise et sa bienveillance, elle t’aide à trouver des solutions adaptées à la sélectivité alimentaire de ton enfant. Le but : que le repas redevienne synonyme de partage et de plaisir. Trouver des stratégies pour que manger soit synonyme de plaisir pour ton enfant (et pour toi !) Sur notre site, nous faisons tout notre possible pour te proposer des stratégies qui conviennent au plus grand nombre. Nous t’apportons des réponses concrètes, des connaissances sur la sélectivité alimentaire, nous partageons un maximum de recettes inspirantes et variées. Nous avons rédigé plusieurs ebooks disponibles à la vente à petit prix pour t’offrir davantage de recettes. Et nous avons créé un accompagnement : le Club des Explorateurs du Goût. Si tu choisis de nous y rejoindre, nous serons à tes côtés pour te proposer une stratégie personnalisée, convenant à ton enfant mais aussi à ton mode de vie, et à tes valeurs familiales. À qui s’adressent nos solutions pour l’alimentation de ton enfant ? Ton enfant traverse une période de sélectivité alimentaire et les repas sont devenus une épreuve ? Tu es au bon endroit, nous sommes là pour t’accompagner. Nos solutions sont faites pour toi si : Tu n’as pas le temps de cuisiner des plats compliqués, surtout quand votre enfant risque de les refuser ; Vous cherchez des idées de repas savoureux pour chaque saison ; Vous avez envie de faire découvrir à votre enfant des légumes et des aliments variés (sans qu’il les recrache) ; Vous voulez

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