Nom de l’auteur/autrice :Sophie

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Planifier ses repas : une des clés de la sérénité

L’organisation des repas en famille peut vite devenir un casse-tête. Entre le manque de temps, l’envie de varier les menus et les exigences de chacun, il est facile de se retrouver submergé(e). Une idée qui pourrait t’aider : la planification des repas de la semaine. Mais comment faire un planning de repas ? C’est ce que nous allons t’aider à réaliser dans cet article.  Objectif : des astuces simples et pratiques ! Table des matières Pour un planning de repas équilibré, voici les catégories d’aliments qu’il te faut à chaque repas Un planning réussi commence par des repas équilibrés qui couvrent les besoins nutritionnels de chacun. Sans rentrer dans les détails trop techniques, voici les catégories d’aliments indispensables pour chaque type de repas. Petit déjeuner Nous avons déjà fait un article spécialement dédié au sujet du petit déjeuner, mais ce qu’il faut retenir, c’est qu’il te faut idéalement : un produit céréalier (pain complet, flocons d’avoine…) un produit laitier (lait, yaourt, fromage blanc) un fruit Déjeuner et dîner Pour le déjeuner et le dîner, les typologies de repas sont les mêmes. On a besoin de : 1 portion de légumes, de saison si possible 1 à 2 fois par jour : de la viande, du poisson ou de l’œuf des féculents (pain complet, riz, pâtes, lentilles, pommes de terre) 1 produit laitier 1 portion de fruits Goûter Là encore, nous avons déjà consacré un article au goûter.  Donc on va faire simple, il faut avoir un ou deux produits de ces catégories : produit laitier, fruit, produit céréalier. Les indispensables de tes placards… et de ton frigo pour planifier tes repas en toute tranquillité Pour planifier efficacement tes repas, commence par bien remplir ton placard et ton frigo avec des produits de base qui te permettront de concocter des repas variés sans stress. Les céréales/produits céréaliers Côté épicerie sèche, veille à toujours avoir dans tes placards : des pâtes (complètes ou non) du riz (complet ou non) du quinoa du boulgour de la semoule… Mais aussi des farines et des flocons d’avoine par exemple, pour tes recettes salées et sucrées ! Les conserves Pour planifier tes repas sans stress, il est très pratique d’avoir un certain nombre de conserves sous la main : des légumes (haricots verts, maïs, cœurs d’artichaut…) des légumineuses (lentilles, haricots rouges, pois chiches…) des poissons gras (maquereau, thon, sardine…) des sauces type sauce tomate (sans additifs de préférence) Les produits frais Il y a un certain nombre de produits frais à avoir toujours (ou au moins régulièrement) sous la main : des œufs du beurre des yaourts du fromage blanc des fruits et légumes de saison Arrête de faire des menus différents pour chaque membre de la famille Avec les desiderata des uns et des autres, on a vite tendance à créer des menus à la carte. Sauf que merci, c’est très chronophage, et on a déjà des journées assez remplies, tu ne crois pas ?  Pour alléger ta charge mentale, on va essayer d’unifier tout ça. On propose le même repas pour tout le monde, en adaptant simplement la texture et les portions pour les plus petits (sauf bien sûr quand un membre de la famille a une allergie ou un désamour particulier pour un aliment !) Manger la même chose, au-delà de réduire le temps passé en cuisine, c’est aussi une façon de mieux faire accepter les nouveaux aliments à vos enfants sélectifs ! Implique toute la famille dans la planification des repas Impliquer les enfants dans la planification peut rendre cette tâche à la fois plus amusante et plus éducative. C’est tout bénéf’ ! Chaque membre de la famille peut proposer une ou plusieurs idées de repas pour la semaine, ce qui aide à varier et à éviter les réticences une fois à table. Crée de la récurrence pour gagner du temps On peut imaginer que tous les lundis, on mange du poisson, que le mercredi est un jour végétarien, que le mardi on mise tout sur les plats de pâtes, etc.  L’être humain est une créature d’habitudes et de routine. Et en plus, cela permet de créer des menus plus rapidement ! Pense aux imprévus Même avec le meilleur des plannings, il y aura des jours où tout ne se passe pas comme prévu. Prévoir des repas de secours te permet de gérer ces moments sans stress. Pour ça, on te suggère de préparer en plus grosses quantités et de congeler. Ça ne te fait pas perdre du temps au moment de la préparation, et ça t’en fait gagner pour les jours de flemme ! Planifie tes repas en fonction de ce que tu as déjà Avant de planifier tes menus, regarde d’abord ce qu’il te reste dans tes placards et ton frigo. Cela permet d’éviter le gaspillage tout en étant créatif(ve) : comment tu pourrais utiliser ce reste de riz ? Une salade peut-être ? C’est le moment de vérifier les dates de péremption (et en plus, tu fais du tri dans ton frigo au fur et à mesure, fantastique !) Si le cœur t’en dit, teste le batch cooking Si tu veux encore plus optimiser ton temps, le batch cooking est une solution efficace. Pour ce faire, consacre quelques heures le week-end pour préparer plusieurs repas à l’avance. Réchauffe-les ensuite en semaine pour des dîners rapides et équilibrés.   Avantage : moins de stress le soir et des repas prêts rapidement sans réfléchir ! Inconvénient : il faut être motivé(e) pour passer plusieurs heures en cuisine lors d’un week-end déjà trop court pour certain(e)s ! Rejoins une (super) plateforme qui te donnera des tonnes d’idées pour des repas inventifs, équilibrés et zens ! Si tu as besoin d’une solution un peu plus « clé en main », tu peux compter sur notre plateforme « Les Explorateurs du Goût ».   Si le manque d’idées de repas est une galère au quotidien, notre club est fait pour toi. On y retrouve notamment des idées de menus, validés par Solène, la diététicienne pédiatrique de notre duo !   Frites de légumes, cake aux fruits, brocolis façon pizza, smoothie, crêpes à l’avoine, polenta croustillante, gratin de gnocchis, crème de châtaigne : nous avons mitonné

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Quantité nourriture enfant

Comment évaluer la bonne quantité de nourriture pour ton enfant ? Réponses de diététicienne !

Beaucoup de parents se posent la question, et tu en fais peut-être partie : quelle quantité de nourriture donner à son enfant ?  Solène, notre diététicienne pédiatrique, l’entend fréquemment en consultation. Nous avons donc décidé d’y répondre une fois pour toutes dans cet article de blog !Objectifs : t’informer et te RA-SSU-RER. Table des matières La bonne quantité de nourriture pour ton enfant, c’est la quantité qu’il mange Commençons par là, histoire de poser les bases et de te déstresser. Tu ne sais pas quelle quantité de petits pois mettre dans l’assiette de ton enfant ? Propose une petite quantité (c’est toujours moins impressionnant pour lui) Ressers ton enfant s’il en redemande. Tout simplement.  On te conseille de laisser, pour le cas général (les enfants bien portants, sans pathologie particulière), les petits décider de la quantité qu’ils ingèrent. Comme toi et moi, cette quantité va dépendre de leur appétit, de leur humeur, de leur journée, de leurs émotions, etc. Redonne sa place au bon sens : il te guidera pour ajuster les portions à donner à tes enfants Beaucoup de parents ne pèsent absolument pas les rations données aux enfants. Et devine quoi ? Tout va bien. On t’invite donc à lâcher du lest sur cette question et à ne pas peser les assiettes de ton petit. Fais confiance à ton instinct et à ton enfant : il connaît la sensation de satiété ! Probablement mieux que pas mal d’adultes d’ailleurs…  Malgré tout, tu as un doute ? Demande-toi simplement si ton enfant est en surpoids ou en sous-poids. S’il ne coche aucune des deux cases, c’est que tu fais le nécessaire ! Garde quand même un œil attentif sur ces familles d’aliments Si, à La Cuisine des Petits, on est totalement en faveur de l’écoute de l’appétit de l’enfant, on ne va pas se mentir pour autant : il y a certaines catégories à surveiller. Mais tu vas voir, c’est logique : On prend UN dessert, pas 4 On prend UN yaourt, pas 4 On limite la charcuterie, les sucreries, et globalement les produits transformés Une fois que tu sais ça, tu as tout ce qu’il te faut pour que ton enfant mange ce qu’il faut, dans les bonnes quantités, et dans la sérénité !  Dernière chose, si tu es encore inquiet(e) : si la courbe de poids de ton enfant suit son “couloir” dans le carnet de santé, c’est que tout va bien ! Tu as quand même besoin de repères pour te rassurer sur la quantité de nourriture à donner à ton enfant ? On est conscientes que les réponses qu’on vient de t’apporter ne suffiront pas à tranquilliser tout le monde. C’est pourquoi on a décidé de te donner quand même quelques repères en fonction des âges.  On n’est vraiment pas fans des quantités en grammage, donc tu verras : on va parler de “poings” et de “mains”. Tu vas comprendre !   Fruits et légumes 🥦🍎 Le Graal, c’est les fameuses 5 portions de fruits et légumes par jour. Évidemment, on va y aller progressivement avec un enfant, en lui proposant des légumes et/ou des fruits à chaque repas. Et en privilégiant la variété ! Les repères Légumes : la quantité de référence dans une assiette, c’est l’équivalent des deux poings fermés de ton enfant. Fruits : un poing fermé de ton enfant. Protéines (viande, poisson, œufs)🍗🥚🐟 Là encore, pense à diversifier les sources de protéines, notamment à donner du poisson régulièrement à ton enfant (deux fois par semaine). Les repères Viande : la paume de la main de ton enfant (sans les doigts) Poisson : la main de ton enfant, doigts serrés (sans le pouce) Produits laitiers 🥛 Là, on va faire simple : essaie de donner 3 produits laitiers par jour à ton enfant (en évitant les produits au lait cru pour les enfants de moins de 5 ans). Féculents 🍞 Ils sont à consommer à chaque repas (pain complet, pâtes, riz, semoule…). Les repères Féculents cuits : les deux poings fermés de ton enfant. Avec toutes ces informations, tu as tout ce qu’il faut pour que ton enfant mange ce dont il a besoin, en toute tranquillité et en prenant du plaisir. En respectant ses signaux de faim et de satiété, tu l’aideras à développer des habitudes alimentaires saines ! Et si tu veux écouter l’épisode de podcast consacré au sujet, tu peux retourner en haut de l’article ou aller l’écouter sur Spotify ! Sources https://open.spotify.com/episode/2OgEXULdIw9Zm7e3uGrGo8   https://www.mangerbouger.fr/manger-mieux/a-tout-age-et-a-chaque-etape-de-la-vie/enfants-et-adolescents-de-4-a-17-ans/les-recommandations-alimentaires-pour-les-4-17-ans   https://www.ceronpaca.fr/content/uploads/2021/04/BAT-doc-portions-MAINS.pdf

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Néophobie alimentaire

Néophobie alimentaire : comment aider son enfant ?

L’alimentation de l’enfant est souvent une aventure, et parfois un casse-tête ! Lorsqu’il refuse obstinément de manger des légumes, des fruits, ou même tout aliment nouveau, les parents s’inquiètent, et c’est normal.  Si tes enfants n’acceptent de manger que ce qui leur plaît (si possible gras et sucré), ils traversent sans doute une période de néophobie alimentaire. La néophobie alimentaire des enfants peut être compliquée à gérer pour les parents, qui culpabilisent souvent de cette situation, mais il existe des solutions ! Nous allons te donner des pistes pour aider ton enfant à sortir de cette phase de sélectivité. Table des matières Qu’est-ce que la néophobie alimentaire ? En cas de néophobie alimentaire, ton enfant est naturellement attiré par les aliments qu’il aime déjà, et va refuser ce qu’il ne connaît pas ou n’apprécie pas. Il arrive aussi qu’il cesse d’aimer ce qu’il aimait auparavant. Le souci, c’est qu’il va avoir tendance à se tourner vers les mets gras et sucrés, et à rejeter des aliments bien meilleurs pour sa santé (les fameux légumes, notamment). Ton enfant peut aussi lancer la nourriture aux quatre coins de la cuisine, manger à la crèche, mais pas à la maison, ou encore trier dans son assiette. Quelles sont les causes de la néophobie alimentaire chez les enfants ? La chose la plus importante à retenir, pour nous, parents, est la suivante : la sélectivité alimentaire ou néophobie alimentaire est une étape habituelle de la croissance de l’enfant. C’est loin d’être rare ! Alors, c’est déculpabilisant, non ?  Cette période est d’ailleurs aussi appelée “sélectivité alimentaire transitoire”. Transitoire, c’est rassurant ! Souvent, c’est à partir de 2 ans que ça se déclenche. Ton petit se montrera alors méfiant envers les nouveaux aliments.    La néophobie alimentaire est une phase normale dans la plupart des cas. Elle résulte du développement moteur de l’enfant et d’un enchaînement de découvertes, lorsque ton petit commence à manger seul et à se servir de ses mains. Pour autant, ce n’est pas une situation idéale, pour les parents comme pour les enfants. Si on ajoute à ça le regard des autres qui nous renvoie le message : “qu’est-ce qu’il est difficile ton enfant !”, soyons honnête, on a bien envie que cette période soit la plus courte possible !   Comment combattre la néophobie alimentaire des enfants ? Pour combattre la néophobie alimentaire et accompagner ton enfant dans la découverte d’aliments variés, il y a quelques astuces à connaître : Réaliser des recettes gourmandes et qui font envie, en y introduisant de façon plus ou moins cachée, des légumes Mettre en place des activités ludiques en dehors des repas pour lui faire découvrir de nouveaux aliments ; Diversifier les saveurs et les textures pour que l’exploration alimentaire devienne un plaisir ; Montrer l’exemple en te régalant toi-même avec des recettes délicieuses et variées. Vaincre la néophobie alimentaire, c’est avant tout (re)trouver le bonheur de goûter et de manger, sans stress ! Notre mission : t’aider à offrir une alimentation saine et variée à ton enfant Cuisiner pour les petits, c’est un vrai défi. On ne nous explique pas comment leur faire aimer les légumes, alors qu’il existe pourtant de nombreuses solutions. Nous voulons donc t’aider à faire de ton enfant un petit mangeur curieux, et mettre cette période inconfortable derrière toi, pas à pas. Te faire gagner du temps avec des idées de recettes simples et rapides pour le repas des petits Les pannes d’inspiration devant le frigo, on connaît, tous et toutes ! Derrière La Cuisine des Petits, il y a deux mamans, Sophie et Solène. Et nous savons ce que c’est de voir l’alimentation des enfants bouleverser la vie familiale au quotidien. Comment cuisiner sain et équilibré quand on n’est pas une pro et qu’on court après le temps ? Nous ne voulons pas ajouter à ta charge mentale, mais bien l’alléger. C’est pour ça que sur notre site, nous te donnons une tonne d’idées recettes, pensées pour être simples et rapides à réaliser, mais toujours délicieuses et originales ! Ces bons plats sont pensés pour faire envie aux petits… et aux grands.  Une diététicienne pédiatrique à la rescousse ! Nous te l’avons dit, l’équipe est composée de Sophie et de Solène. Solène n’est pas QUE maman, elle est aussi et surtout diététicienne pédiatrique, spécialisée dans les troubles alimentaires chez l’enfant. Dans son cabinet, elle reçoit jour après jour des parents inquiets comme toi. Ils ont envie de bien faire, mais ils sont souvent débordés, et paniquent un peu devant la tâche. Avec son expertise et sa bienveillance, elle t’aide à trouver des solutions adaptées à la sélectivité alimentaire de ton enfant. Le but : que le repas redevienne synonyme de partage et de plaisir. Trouver des stratégies pour que manger soit synonyme de plaisir pour ton enfant (et pour toi !) Sur notre site, nous faisons tout notre possible pour te proposer des stratégies qui conviennent au plus grand nombre. Nous t’apportons des réponses concrètes, des connaissances sur la sélectivité alimentaire, nous partageons un maximum de recettes inspirantes et variées. Nous avons rédigé plusieurs ebooks disponibles à la vente à petit prix pour t’offrir davantage de recettes. Et nous avons créé un accompagnement : le Club des Explorateurs du Goût. Si tu choisis de nous y rejoindre, nous serons à tes côtés pour te proposer une stratégie personnalisée, convenant à ton enfant mais aussi à ton mode de vie, et à tes valeurs familiales. À qui s’adressent nos solutions pour l’alimentation de ton enfant ? Ton enfant traverse une période de sélectivité alimentaire et les repas sont devenus une épreuve ? Tu es au bon endroit, nous sommes là pour t’accompagner. Nos solutions sont faites pour toi si : Tu n’as pas le temps de cuisiner des plats compliqués, surtout quand votre enfant risque de les refuser ; Vous cherchez des idées de repas savoureux pour chaque saison ; Vous avez envie de faire découvrir à votre enfant des légumes et des aliments variés (sans qu’il les recrache) ; Vous voulez

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10 recettes simples et rapides pour les jours de flemme

10 recettes simples et rapides pour les jours de flemme

Il y a des jours, pas faits comme les autres, où notre envie de préparer à manger frôle le zéro. On a passé une journée à 100 à l’heure, on est rentré tard, on a eu des mauvaises nouvelles. Parfois, on n’a même pas de raison, on a juste la flemme. Seulement, ton enfant doit bien manger, et équilibré si possible. Pour éviter le traditionnel coquillettes-jambon ou les gâteaux industriels au petit-déjeuner, on a pensé à toi : on a rassemblé pour toi des idées-repas de la flemme qui changent un peu de l’ordinaire. Et on te donne aussi quelques astuces pour gagner du temps sur la préparation. Il n’y a pas de petites économies quand il s’agit de préserver sa santé mentale 😉. Table des matières Les astuces pour gagner du temps les jours de flemme Avoir un petit stock de légumes et de fruits surgelés… Dans la plupart de nos recettes, on part des produits bruts. On te demande donc de couper les courgettes, d’éplucher les carottes, d’émincer les oignons… Or, les jours de flemme, il est possible que l’idée même d’enlever la peau d’une gousse d’ail te fatigue. Avoir un stock de légumes et de fruits surgelés peut te sauver la mise ! Tu peux aussi opter pour les légumes et fruits frais déjà lavés et découpés, que l’on trouve dans les grandes surfaces. Aux grands maux, les grands remèdes !   … Ainsi que des conserves Légumes ou légumineuses, les conserves sont une autre astuce pour gagner un temps précieux. Surtout pour les légumineuses, qui demandent plusieurs heures de trempage et une cuisson souvent longue.  Pois chiches, haricots rouges, lentilles, maïs, haricots verts seront vos conserves indispensables pour les jours de flemme !  Fais juste attention à bien rincer le contenu des bocaux ou conserves avant de les incorporer à tes préparations. Utiliser un robot pour faire à sa place Le fameux robot ménager ! Qui, au-delà de mixer, pourra émincer et râper les légumes frais à ta place. Cela te fera gagner quelques précieuses minutes (et t’évitera de finir avec un pansement sur le doigt parce que tu as voulu aller trop vite). Acheter des pâtes et du riz cuisson rapide Les fameuses pâtes 3 minutes ! Elles sauvent la vie les soirs de flemme… ou de rush ! Quant au riz : la version riz complet qui doit cuire 45 minutes, c’est génial sur plein d’aspects, mais on n’a pas toujours le temps… Alors on arrête de culpabiliser, on sort le riz à cuisson rapide, et on souffle un grand coup.   Penser au soi du futur, celui qui aura la flemme Pour ça, ce n’est pas très compliqué. Il suffit de préparer un ou deux plats en trop grande quantité, et de congeler. Quel bonheur d’avoir juste à sortir le bon petit plat de l’autre jour, et de le réchauffer tranquillement au micro-ondes !   Avec ces quelques astuces toutes simples, vous venez déjà de gagner un temps précieux sur le tunnel du soir. Maintenant, place aux recettes ! Nos idées repas pour les jours de flemme Parmi les centaines de recettes qu’on a élaborées, il en existe un bon nombre qui sont rapides à faire. Et encore, tu n’as rien vu : dans notre pack de e-books, tu trouveras pas moins de 300 recettes salées, sucrées, des recettes de sauces maison, et des recettes créées sur mesure pour les enfants sélectifs. Mais parmi les recettes accessibles gratuitement sur notre blog, tu auras déjà plusieurs idées de repas. Voici notre sélection ! Clique sur les liens pour voir les recettes s’afficher en entier. Les recettes salées La quiche poireau-saumon : un classique Une recette ultra rapide à préparer, surtout si tu as une pâte brisée et des poireaux surgelés ou pré-découpés. Dans ces cas-là, ta quiche poireau-saumon sera prête à mettre au four en moins de 5 minutes ! Et tu peux remplacer le poireau par de la courgette, du brocoli ou du fenouil par exemple. Une frittata aux petits pois pour plus d’originalité Des œufs, des légumes, du fromage, et hop, ça suffit pour faire une super frittata. Hyper simple et prête en 30 minutes, cuisson comprise.  Des nuggets de lentilles pour changer les habitudes En 15 minutes, tu obtiens des nuggets végétariens trop bons. Que demande le peuple ? Des super muffins salés pour manger avec les doigts Version légumes ou version jambon fromage, c’est comme tu veux. Dans tous les cas, il te faudra moins de 30 minutes pour  passer à table ! Des burritos veggie pour un repas complet sur le pouce Encore envie de manger avec les doigts ? On se prépare un petit burrito végétarien avec du maïs, des haricots rouges, et des épinards. C’est parti pour la régalade !   Les recettes sucrées Des moelleux aux marrons super gourmands N’hésite pas à en faire en trop grande quantité : ils se congèlent très bien.Ultra faciles et rapides à faire, ces petits moelleux aux marrons sont un super goûter !   Des biscuits banane coco y compris pour les tout-petits Au petit-déj ou au goûter, pour les tout-petits qui commencent tout juste à manger des biscuits comme pour les adultes, ces petits biscuits banane coco sont faits en 2 coups de cuillère à pot. 3 minutes de préparation, 12 minutes de cuisson, et place à la dégustation !   Un porridge à la framboise au p’tit déj ? Facile à faire et sain, le porridge se conserve 3 jours au frigo. Donc en 15 minutes et à condition d’en faire assez, tu t’assures 3 jours de tranquillité. Elle est pas belle, la vie ?   Des muffins banane cacahuète au goûter ! Cette recette de muffins banane cacahuète, pliée en 20 minutes, cuisson comprise peut même être réalisée encore plus vite en utilisant le micro-ondes.    Des energy balls aux amandes à transporter partout Même pas besoin de cuisson pour cette recette. Et encore une fois, les energy balls aux amandes se conservent plusieurs jours au frigo. Ils sont aussi super pratiques à transporter dans une petite boîte, si votre petit prend le goûter à l’extérieur ! Tu as maintenant un petit stock de recettes pour affronter les jours de flemme sans sacrifier la

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Mon bébé refuse de manger, que faire ? Nos conseils

Mon bébé refuse de manger, que faire ? Nos conseils

L’alimentation des bébés et des jeunes enfants peut parfois être un défi, notamment lorsqu’ils traversent une phase de néophobie alimentaire, où ils refusent de manger des aliments qu’ils ne connaissent pas. Ton bébé ne mange rien en ce moment ? Cette situation peut être temporaire et n’est pas forcément préoccupante. Toutefois, elle peut devenir une source de stress pour les parents. Dans cet article, nous avons rassemblé des conseils pratiques pour réunir les bonnes conditions pour aider les tout petits à manger en toute sérénité. Table des matières Éviter les distractions On éteint la télévision, on enlève les jouets du champ de vision de bébé, bref on supprime les distractions. Ces dernières peuvent déconcentrer les petits, ils trouvent tout à coup que la nourriture est bien moins intéressante que tous ces stimulis !Un environnement calme est beaucoup plus propice à la dégustation. Encourager l’enfant à goûter en attisant sa curiosité Encourager bébé à goûter est essentiel pour qu’il développe une relation positive avec la nourriture. Pour ça, utilise des histoires et des jeux pour rendre les aliments intéressants. Par exemple, tu peux dire que les brocolis sont des “arbres magiques” ou encore faire vivre papa brocoli, maman brocoli et bébé brocoli qui ont sûrement plein d’histoires à raconter ! Si bébé refuse de manger, rien ne sert de le forcer ! Forcer un tout petit à manger risque de créer un rejet beaucoup plus fort que vous ne l’imaginez. Il ne veut rien manger de sa portion de carottes ? Ainsi soit-il, passez à autre chose pour cette fois.En revanche, propose-lui de goûter régulièrement, sans lui mettre de pression.   Varier les présentations et les textures Ton petit n’est pas fan de la salade de fruits ? Et si tu tentais une jolie brochette de fruits, bien colorée ? Parfois, tout est question de présentation… Ou de texture : un petit qui n’aime pas la carotte cuite pourra adorer croquer dans des bâtonnets de carotte à l’apéritif (et vice versa).  En fonction de l’âge, essayez des purées, des morceaux, des aliments croquants et moelleux. Jouez avec les couleurs et les formes pour rendre les plats plus attrayants. Si tu es à court d’idées, nous avons créé un ebook dédié aux enfants sélectifs, dans lequel on trouve justement des textures qui plaisent aux enfants : des textures homogènes ou encore croustillantes par exemple. Ne pas être sur son dos Personne n’aime être surveillé, votre bébé pas plus qu’un adulte. Surveiller constamment un enfant peut le rendre anxieux. Fiche-lui la paix, fais confiance à son appétit et à son rythme.  Plus l’atmosphère est détendue, plus il y a de chance qu’il mange. Ne pas montrer son inquiétude On ne le dira jamais assez, les enfants sont des éponges. Ils ressentent donc ton stress. Si tu ne montre pas d’inquiétude, cela l’aidera à se sentir plus à l’aise à table. On revient encore une fois à l’importance d’une atmosphère détendue.De ton côté, sois rassuré(e), ton bébé ne va pas se laisser mourir de faim. Miser sur des petites portions Avoir une grosse portion de navets dans son assiette peut rebuter ton enfant. C’est pour lui une montagne qu’il ne se sent pas capable de franchir. Les petites portions sont moins intimidantes pour les enfants. D’autant que tu peux toujours lui en donner plus si par bonheur, il en redemande! Ne pas punir ni faire du chantage Ah le chantage, c’est tentant parfois, on ne t’en veut pas ! Mais ça ne fonctionne pas, et ça n’aide pas non plus à développer un rapport sain à l’alimentation. Donc on laisse tomber.Par ailleurs, la nourriture ne doit pas être associée à une punition non plus. À l’inverse, n’en fais pas trop non plus sur les félicitations quand ton bébé accepte de goûter un aliment. On encourage l’effort, mais on s’arrête là. Ne pas en faire un sujet permanent de discussion Parler constamment de la nourriture peut créer une pression inutile, que tu parles à ton enfant ou en présence de ton enfant à un tiers. La nourriture ne devrait pas devenir un sujet de conflit, mais rester un plaisir. Surtout les repas en famille ! Montrer l’exemple Les enfants imitent les comportements des adultes. Mange les mêmes aliments que ton enfant pour lui montrer que c’est bon. On ne prétend pas que ça suffira, bien sûr, mais fais ta part, c’est déjà un premier pas. Préparer des assiettes rigolotes et utiliser des sauces et des dips Les assiettes colorées et amusantes peuvent rendre les repas plus attractifs. Utilise des emporte-pièces pour créer des formes amusantes. Les sauces peuvent ajouter du goût et rendre les aliments plus appétissants, elles peuvent aussi masquer une partie du goût qui les dérangent. C’est presque de la triche mais on ne te dénoncera pas 😉. Impliquer bébé dans la préparation des repas Ce conseil sera à adapter en fonction l’âge de bébé, cela va sans dire. Mais les enfants sont plus susceptibles de manger ce qu’ils ont aidé à préparer. Laisse-le laver les légumes, mélanger les ingrédients, couper certains aliments ou même choisir une recette. Introduire les nouveaux aliments progressivement Introduit les nouveaux aliments en petite quantité, si possible à côté d’aliments familiers et appréciés. Cela permet à l’enfant de se familiariser avec le nouvel aliment sans se sentir obligé de le manger en grande quantité. Cette méthode encourage la curiosité. Dans la même veine, mélange les nouveaux aliments avec ceux que l’enfant aime déjà. Par exemple, ajoute quelques morceaux de légumes dans une purée de pommes de terre ou un plat de pâtes qu’il aime. Cela permet à l’enfant de découvrir de nouveaux goûts sans être rebuté. Bébé ne mange rien ? Pourquoi ne pas utiliser la division des responsabilités La division des responsabilités peut aussi aider à gérer cette période délicate. Elle se base sur une répartition des rôles entre le parent et l’enfant.  Le parent décide quels aliments sont servis, à quelle heure, et à quel endroit. L’enfant décide s’il mange ou non, et en quelle quantité. 

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sucre et enfants

Sucre et enfants : comment éviter les excès et préserver leur santé

Table des matières La consommation de sucre chez les enfants est un sujet de préoccupation pour de nombreux parents. Dans cet article, nous explorerons donc les divers types de sucre, les dangers d’une consommation excessive et nous partagerons des conseils pratiques afin de protéger la santé de nos enfants. Le tout sans les priver des douceurs de la vie 🙂. Les différents types de sucre Par facilité, on parle « du » sucre. En réalité, il y en a plusieurs sortes, et tous ne se valent pas. Comment les reconnaître : ils finissent tous par -ose ! Petit tour d’horizon des différents sucres et des aliments où on les retrouve. Le glucose C’est la principale source d’énergie de l’organisme, et particulièrement du cerveau. C’est un sucre simple qu’on retrouve dans les fruits, les légumes, le miel, et certains légumes comme les carottes. Il est aussi présent dans le sirop de maïs par exemple et dans beaucoup de produits transformés, associé avec le fructose. Le fructose C’est aussi un sucre simple qu’on trouve dans les fruits, mais aussi dans certains légumes. Comme nous le disions juste au-dessus, dans l’industrie agroalimentaire, il est souvent associé au glucose pour sucrer les produits transformés : des sodas en passant par les céréales du petit-déj’ ou même le surimi ! Le saccharose Notre ami le saccharose est composé de molécules de glucose et de fructose. C’est le sucre classique, de table. On va le retrouver dans notre sucre de betterave ou dans la canne à sucre, par exemple, mais aussi dans les carottes, les oignons ou encore les pommes de terre ! Le lactose Comme son nom l’indique, il est présent dans le lait et les produits laitiers. Et il est composé de glucose et de galactose. Le galactose Nous venons de le dire, il est présent dans les produits laitiers… mais aussi dans certains fruits ou légumes tels que la betterave ou les kiwis ! C’est un sucre simple, comme le fructose ou le glucose. Le maltose C’est un sucre composé de deux molécules de glucose, qui se forme souvent lors de la décomposition de l’amidon… On le trouve donc dans la bière, le pain, les céréales.  Les enfants ont une appétence innée pour le sucre, et ce, dès la grossesse ! En effet, à partir de 32 SA (semaines d’aménorrhée), le débit de liquide amniotique que le fœtus déglutit varie en fonction du goût de ce liquide (Mennella 2016). S’il est sucré, le débit augmente, s’il est amer, il diminue. Vous comprendrez qu’ils ont toutes les raisons de se tourner vers les produits sucrés dès la période de diversification alimentaire. De quels sucres faut-il se méfier, et pourquoi ? En soi, aucun sucre n’est MAUVAIS pour la santé de votre enfant. Le problème vient beaucoup plus des sources du sucre consommé, et de la quantité absorbée au quotidien.  Pour autant, il faut être vigilant à certains types de sucres. 1. Les sucres libres L’ESPGHAN définit les sucres libres (ceux dont il faut se méfier) comme :           -les sucres ajoutés par les industriels dans les produits que vous trouvez au supermarché ou par le consommateur (sucre de table)          -les sucres naturellement présents dans le miel, les jus de fruits, les jus concentrés de fruits (on les retrouve souvent dans certaines recettes affichées “sans sucres ajoutés”) et les sirops.  Ces sucres libres décrivent les sucres qui ont physiologiquement des conséquences différentes que les sucres faisant naturellement partie de la composante d’un aliment comme le fructose dans les fruits ou encore le lactose dans le lait. L’ESPGHAN rappelle que pour ces derniers il n’y a aucun impératif de consommation pour les jeunes enfants et les enfants (donc on ne panique pas sur les fruits)  2. Les sucres raffinés C’est quoi un sucre raffiné ? C’est un sucre qui a été traité pour enlever les impuretés et les nutriments naturels. Ce processus de raffinage transforme des sources naturelles comme la canne à sucre ou la betterave à sucre en sucre blanc ou brun, qui est communément utilisé dans les produits transformés et la cuisine. Dans le sucre raffiné, on ne trouve plus de fibres, ni de vitamines ou de minéraux.  Mais où trouve-t-on les sucres raffinés ? Dans des produits pas du tout raffinés 😬 : les produits industriels ! Vous savez, les bonbons, les sodas, les pâtisseries, mais aussi certains produits salés. Eh oui, on se demande parfois ce qu’ils viennent faire là ! Les dangers d’une consommation de sucre trop importante chez les enfants Le sucre est fondamental pour la santé : c’est une source d’énergie très importante pour le cerveau et les muscles. Côté métabolisme, il a un rôle crucial dans le fonctionnement des cellules. Mais, d’après l’Organisation mondiale de la santé (OMS), 75 % des 4-7 ans en ingèrent trop. Et les dangers d’une consommation de sucre trop importante sont multiples (pour les enfants comme pour les adultes). En effet, l’excès de ces fameux sucres à limiter favorise : le surpoids et l’obésité l’apparition de caries le diabète de type 2 la stéatose hépatique (maladie du foie gras) des maladies cardiovasculaires Rien que ça ! Comme vous pouvez le voir, ce ne sont pas de petites maladies, pour la plupart. La bonne nouvelle dans tout ça, c’est que ça n’arrive pas du jour au lendemain, et que vous pouvez agir et limiter les sucres ajoutés avant la survenue de vrais problèmes.  Pour vous donner un point de repère, l’OMS recommande fortement de limiter le sucre ajouté à moins de 10 % de l’apport calorique total, et si possible moins de 5 %.  Pour être un peu plus concret, l’ESPGHAN ( European Society for Paediatric Gastroenterology, Hepatology and Nutrition), recommande de ne pas dépasser cette quantité de sucres libres 4 cuillères à café par jour pour les 2 – 4 ans 5 cuillères à café par jour pour les 4 – 7 ans 5 conseils pour limiter la consommation de sucre chez les enfants 1. On limite au maximum les produits transformés Nous l’avons expliqué, le sucre se cache dans énormément de produits transformés. Un moyen

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Trouble de l’oralité alimentaire chez l’enfant

Trouble de l’oralité alimentaire chez l’enfant : comprendre et accompagner

Chaque repas est une épreuve pour votre enfant, et pour toute la famille ? Les pleurs, les refus catégoriques, les vomissements, les cris… Ces moments difficiles cachent peut-être un trouble de l’oralité alimentaire, un problème qui touche 25 % des enfants ! Dans cet article, nous démystifions ce trouble, vous aidons à en reconnaître les signes, et vous offrons des conseils pratiques pour rendre les repas plus sereins. e, nous démystifions ce trouble, vous aidons à en reconnaître les signes, et vous offrons des conseils pratiques pour rendre les repas plus sereins. Table des matières Le trouble de l’oralité alimentaire est “une altération de la prise orale qui n’est pas adaptée à l’âge et qui est associée à un dysfonctionnement médical, nutritionnel, alimentaire et/ou psychosocial et qui dure depuis plus de 2 semaines”.  Attention à ne pas le confondre avec les troubles du comportement alimentaire (TCA) comme l’anorexie ou la boulimie !  On retrouve aussi le terme du trouble alimentaire pédiatrique. C’est d’ailleurs ce dernier qui a tendance à faire consensus dans la communauté scientifique française. Ceci dit, ce n’est pas encore le plus employé du grand public, c’est pour cela que vous trouverez les deux termes dans cet article ! Trouble de l’oralité alimentaire : définition Le trouble de l’oralité alimentaire est “une altération de la prise orale qui n’est pas adaptée à l’âge et qui est associée à un dysfonctionnement médical, nutritionnel, alimentaire et/ou psychosocial et qui dure depuis plus de 2 semaines”.  Attention à ne pas le confondre avec les troubles du comportement alimentaire (TCA) comme l’anorexie ou la boulimie !  On retrouve aussi le terme du trouble alimentaire pédiatrique. C’est d’ailleurs ce dernier qui a tendance à faire consensus dans la communauté scientifique française. Ceci dit, ce n’est pas encore le plus employé du grand public, c’est pour cela que vous trouverez les deux termes dans cet article ! Quelles sont les causes du trouble de l’oralité alimentaire ? C’est un vaste sujet ! En effet, les causes peuvent être nombreuses, et surtout quelques fois s’entremêler. Il existe cependant des facteurs de risque* comme : la naissance par césarienne la prématurité les antécédents familiaux de troubles alimentaires la consommation d’hydrolysat de protéines, le traitement sous IPP les malformations de la sphère buccale ou de l’œsophage par exemple ; le fait d’avoir été nourri par sonde pendant un laps de temps plus ou moins long (petite sonde, grandes conséquences) le trouble du spectre autistique ; le polyhandicap ; Il peut aussi être provoqué par un trouble du traitement sensoriel, par le fait que les repas soient associés à des expériences négatives répétées.  Le trouble alimentaire pédiatrique se déclare avant les 6 ans de l’enfant. Quels sont les signes d’appels d’un éventuel trouble alimentaire pédiatrique chez mon enfant ? Il y a tout un panel de signes qui peuvent vous aider à détecter un possible trouble de l’oralité alimentaire: votre enfant est très sélectif (il mange très peu d’aliments différents, moins de 20 aliments après 18 mois) ; il refuse de toucher certains aliments ; il est dégoûté par des aliments jusqu’à la nausée, jusqu’au haut-le-cœur, voire jusqu’au vomissement ; il refuse absolument de manger des aliments d’une certaine couleur, ou d’une certaine texture ; l’introduction des premiers aliments est/a été difficile (persiste au delà de 8 mois) le passage des purées aux morceaux est très compliqué; votre enfant n’accepte que les textures lisses votre enfant ne prends aucun plaisir à s’alimenter il refuse de goûter tous les aliments nouveaux (néophobie) et cela dure depuis longtemps ; cela s’accentue avec le temps; les repas sont trèèèès longs (>30min) les repas et l’alimentation de votre enfant ont un impact sur votre vie familiale, sur sa vie sociale Qui consulter en cas de doute ? Dans un premier temps, le premier réflexe est d’aller voir votre pédiatre ou votre médecin généraliste. Il pourra vous orienter vers : un(e) gastro-pédiatre une(e) orthophoniste un(e) diététicien(ne) un(e) ergothérapeute un(e) kiné un(e) psychologue Il est fréquent que plusieurs spécialistes différents interviennent pour que le trouble puisse être traité avec une approche globale (ce sont aussi les approches qui présentent les meilleurs résultats)   Les conseils de notre diététicienne Chez La Cuisine des Petits, nous avons Solène, notre diététicienne spécialisée en trouble alimentaire pédiatrique, qui peut vous fournir ces premiers conseils pour démarrer. Revoyez vos exigences à la baisse C’est naturel, en tant que parent : on a envie que notre enfant aille mieux rapidement. On angoisse à l’idée qu’il perde du poids ou qu’il ait des carences, et on a tendance à brûler les étapes. Alors, soufflez un bon coup, et allez-y progressivement. Votre enfant n’arrive pas à toucher une banane ? Vous n’arriverez pas à lui faire mettre en bouche ! En y allant doucement, vous aurez de bien meilleurs résultats. Faites confiance au processus 😉. Faites descendre le stress au moment des repas Un enfant qui ne mange pas, ou presque pas, qui refuse la plupart des aliments, qui a des haut-le-cœur, ça peut vite créer des moments désagréables pour toute la famille.  Mais ne jugez pas votre enfant, n’assimilez pas ses difficultés à des caprices, ne le forcez pas à ingérer des aliments de force. À part renforcer ses difficultés, il n’en sortira rien.Le repas ne doit pas être synonyme de conflit pour votre enfant (ni pour vous, d’ailleurs !). Misez sur les temps en dehors des temps de repas Il y a plein d’activités en rapport avec la nourriture sans être directement liés au moment du repas. Ce sont autant de temps que vous pouvez prendre avec votre enfant pour désamorcer et tenter de changer son rapport à la nourriture. Faites les courses avec lui, cuisinez avec lui si c’est possible pour lui. Et imaginez des jeux autour des aliments. À travers ces moments ludiques, il va se familiariser avec la nourriture. Si vous êtes à court d’idées, nous avons créé un ebook spécialement dédié aux activités possibles en dehors des repas. Il y en a 60, vous avez de quoi faire ! Adaptez l’assiette de votre enfant Certains enfants atteints d’un trouble de l’oralité alimentaire ne supportent pas le contact entre les

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Bébé signe

Le Bébé Signe à table : la clé pour des repas sereins

Imaginez un monde où votre bébé peut vous dire s’il a faim, soif, ou s’il est rassasié, bien avant de savoir parler. Le Bébé Signe permet d’instaurer cette communication précieuse, qui améliore le quotidien des parents comme des enfants. Nous allons explorer les avantages du langage des signes appliqué aux bébés, en se concentrant évidemment sur le contexte des repas. Pour cela, nous avons fait appel à Typhanie, de Lyla Signes, une ressource incontournable pour l’apprentissage de ce mode de communication incroyable. Table des matières C’est quoi le langage des signes pour bébés ? De plus en plus utilisé par les parents de bébés entendants pour faciliter la communication précoce, le langage des signes pour bébés est en réalité un abus de langage. Il faut plutôt parler de « Bébé Signe » parce qu’il s’agit uniquement d’emprunter à la Langue des Signes Française (LSF) un ensemble de mots-clés simples. La LSF est quant à elle une langue à part entière, avec sa propre grammaire et ses nombreuses règles. Le Bébé Signe a pour but d’apprendre des gestes simples aux parents afin qu’ils les enseignent à leur tout petit. Cette pratique permet aux bébés de communiquer leurs besoins et leurs désirs avant d’acquérir la parole. Un rêve éveillé ! Les bénéfices de signer avec bébé pendant les repas Nous l’avons dit, la langue des signes facilite la communication précoce entre les enfants et les parents. Elle a beaucoup d’avantages. Mais concentrons-nous sur les bénéfices axés « repas ». On réduit les frustrations et on gère mieux les émotions Dès tout petit, votre enfant va essayer de communiquer avec vous en utilisant des gestes plus ou moins clairs (pointer du doigt, bouger sa tête…). Pour s’exprimer plus clairement, il doit normalement attendre de savoir parler. Mais quelle frustration de tenter de communiquer quand la personne en face ne comprend rien ! Ça vous est déjà arrivé de pas réussir à vous faire comprendre de quelqu’un qui ne parle pas la même langue que vous ? C’est rageant, non ? Pour les bébés, c’est pareil.  Et c’est frustrant aussi bien pour lui que pour vous !  Le Bébé Signe aide toute la famille pendant cette période charnière avant l’acquisition de la parole. Bébé peut enfin communiquer clairement ses besoins et ses envies et vous, parent, êtes enfin en mesure de tout comprendre !  Au moment des repas, c’est particulièrement précieux : votre enfant pourra communiquer sur sa faim, sa soif, son degré de satiété… Cela peut éviter bien des crises ! On participe au développement de sa confiance en soi En voyant qu’il parvient à se faire comprendre ET qu’on respecte sa « parole », votre petit construit brique à brique sa confiance en soi et son identité.  Il peut exprimer ses préférences alimentaires, et communiquer ses besoins de manière efficace. Il se sent en sécurité, ce qui est très intéressant pour son futur rapport à la nourriture : ça instaure l’idée que le repas est un moment agréable et serein. Quels sont les signes indispensables à connaître pour les repas ? Avec les 7 signes qui suivent, vous avez le kit de survie parfait pour des repas sereins avec votre enfant. Vous pouvez les retrouver (avec d’autres indispensables tels que « changer la couche ») dans cet article. En attendant, nous vous avons concocté notre sélection spéciale repas : Téter. Chez un bébé allaité, c’est probablement un des premiers signes qui sera maîtrisé Biberon. S’il n’est pas allaité ou qu’il est en alimentation mixte, c’est un autre must have Manger. Plus généraliste, ce signe conviendra aussi plus longtemps à votre petit. Eau. Être capable de dire quand on a faim, c’est super, mais quand on a soif, c’est pas mal non plus ! Un autre incontournable Encore. C’est le signe le plus utilisé par les petits, et surtout qui peut être utilisé en dehors des repas : encore une comptine, encore des chatouilles, encore des câlins… Fini. Celui-ci est très pratique pour indiquer aux parents qu’on n’a plus faim. Et moins salissant que le jeter d’assiette sur le sol 😉 Gâteau. Un peu de gourmandise pour finir, c’est important ! Pour apprendre à exécuter ces différents signes, Typhanie de Lyla Signes a créé une affiche mais aussi des vidéos gratuites, ainsi que plusieurs formations incroyables. Nous aurions pu essayer de vous décrire les gestes c’est mieux pour tout le monde qu’on laisse cela à la professionnelle 😉. Bébé Signe : à partir de quel âge ? Vous pouvez commencer à signer devant votre enfant dès sa naissance ! Bien sûr, il ne comprendra pas tout de suite, mais cela vous permet de vous entraîner, et à lui de s’habituer. Aux alentours de 3 mois, il commencera à sourire devant vos comptines signées.  Certains bébés feront leurs premiers signes dès 6 mois, mais gardez en tête que c’est très précoce. La moyenne se situe entre 9 et 12 mois. Et surtout, chaque bébé est différent, donc ne paniquez pas si ça vient plus tard ! Le langage des signes appliqué aux bébés est un sujet passionnant. Nous avons vu les changements positifs qu’il peut apporter au moment des repas : compréhension mutuelle, sérénité, confiance. En permettant aux tout-petits de s’exprimer sur leurs besoins alimentaires, on établit une relation de respect et de sécurité, installant des bases solides pour une alimentation heureuse.Pour aller plus loin, nous vous recommandons vraiment d’aller vous balader sur le site de Typhanie, qui regorge de ressources. 

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Aversion alimentaire enfant

Aversion alimentaire chez les enfants: que faire?

Ton enfant refuse de manger les carottes que tu lui proposes ? Il les repousse, les boude, voire pleure lorsqu’il en voit dans son assiette ? Il éprouve peut-être ce qu’on appelle une « aversion alimentaire ». Autrement dit, il est dégoûté par cet aliment. Heureusement, il existe des clés pour pallier l’aversion alimentaire. Il faut au préalable comprendre cette situation et ses causes. Nous t’expliquons tout ! Table des matières D’où vient l’aversion alimentaire ? La raison la plus fréquente de l’aversion alimentaire est une mauvaise association. Il suffit d’un événement désagréable au moment d’un repas pour que ton enfant associe l’aliment dans son assiette à un sentiment négatif :       Ton enfant s’est senti forcé d’ingérer l’aliment.       Une dispute a éclaté pendant le repas.       Il a été malade après avoir consommé l’aliment, même s’il n’y a aucun lien entre les deux événements.       La texture de l’aliment l’a écœuré ou lui a paru désagréable. Les situations pouvant provoquer une aversion alimentaire sont nombreuses. Et, à l’inverse d’un aliment qu’il adore comme le pain, ton enfant n’aura pas envie d’en remanger. L’aversion alimentaire peut avoir d’autres sources. Ainsi, l’enfant est naturellement méfiant envers les aliments amers (comme les légumes…pas de chance pour nous parents!). Il apparaîtrait que c’est un dégoût culturel, hérité de millénaires à se protéger contre l’empoisonnement dans la nature. D’une manière générale, ton petit sera de toute façon plus attiré par les produits denses en énergie et sucrés que par les autres. Ajoutons à cela les croyances collectives. Eh oui, si tout le monde semble dire que les brocolis ne sont pas appétissants, ton enfant sera peu enclin à en consommer. Il faut ainsi prendre en compte la capacité de ton enfant à prendre exemple, pour le meilleur comme pour le pire ! Nos astuces pour combattre l’aversion alimentaire Pas d’inquiétude, l’aversion alimentaire n’est pas une fatalité. Plus tu présenteras un aliment à ton enfant, plus il sera susceptible de l’intégrer à son alimentation. Mais attention, on ne fait pas ça n’importe comment ! Comme tu l’as compris, l’aversion alimentaire est liée à des associations négatives. Il est donc primordial d’instaurer un contexte agréable pour la consommation de cet aliment, des conditions favorables à ce que ton enfant y prenne plaisir. L’objectif : créer des associations positives. Mais comment fait-on ça, concrètement ? Astuce n°1 : ne force jamais La première astuce, c’est de ne jamais forcer ton enfant à manger ce qui le dégoûte ! On sait que c’est tentant, mais ce serait contre-productif, car tu ne ferais que renforcer son aversion. On évite donc la colère, la frustration ou le chantage. Tu peux alors chercher à comprendre ce qui le contrarie, ce qui te donnera des clés pour proposer l’aliment sous d’autres formes. Astuce n°2 : propose l’aliment avec créativité La deuxième astuce, c’est de proposer de nouveau l’aliment, mais avec subtilité. Pour vaincre les résistances de ton bambin, il faudra être créatif. Tu peux ainsi décliner les carottes sous de nombreuses formes : purée, poêlée, en tarte, râpée, soupe, crue ou cuite, en gaufre, en jus ou encore sous forme de carrot cake. Les exemples ne manquent pas ! L’idée, c’est de présenter un maximum de diversité, de textures, de goûts et de formes. Astuce n°3 : montre l’exemple L’aversion est parfois culturelle et acquise. Ton enfant aura donc tendance à suivre l’exemple des gens qui l’entourent. Si tout le monde dit que les choux de Bruxelles ne sont pas bons, il n’aura pas non plus envie d’en manger.   L’inverse est vrai aussi. S’il voit sa famille consommer avec plaisir un aliment, il pourrait être tenté de faire pareil. L’imitation est l’un des modes d’apprentissage clé pour ton tout petit. Côté fibres, les enfants n’en consomment dans l’ensemble pas assez (les adultes non plus, ceci dit). Si tu veux garder en tête une formule simple pour connaître la quantité de fibres que ton enfant doit consommer, il suffit d’ajouter 5 à son âge pour obtenir le nombre de grammes de fibres nécessaire par jour. Astuce n°4 : l’alimentation est une aventure Le mot d’ordre, c’est l’exploration ! Contrairement à ce qu’on affirme souvent, jouer avec la nourriture n’est pas un mal. Toucher, sentir, remuer : tous ces gestes permettent à ton enfant d’apprendre à connaître ce qu’il a dans son assiette. Il faut bien sûr différencier un jeu lié à l’aversion, qui consiste à éviter la consommation de l’aliment, et un jeu curieux, dont l’aboutissement est la mise en bouche. Tu peux encourager ton enfant dans son exploration en mettant en place des petites activités ludiques pour qu’il se familiarise avec les aliments. Astuce n°5 : une jolie présentation, ça donne envie La diversité est essentielle dans l’assiette. Elle vaut autant dans le contenu que dans la forme. En effet, un enfant se sentira davantage attiré par un plat présenté de manière ludique.   Tu peux ainsi faire un visage avec deux rondelles de tomates pour les yeux, de la salade pour les cheveux, des haricots verts pour la bouche et un peu de patates pour le nez.   Dessiner un petit bonhomme sur un pancake aux légumes, mettre plein de jolies couleurs, écrire son initiale avec les aliments : fais preuve de créativité, sans te prendre la tête. Astuce n°6 : cuisine avec ton enfant Cuisiner avec les parents, c’est génial ! Ton enfant touche les ingrédients, les identifie, apprend en s’amusant et surtout réalise un petit plat dont il sera fier. Il aura d’autant plus envie de le manger ensuite. Tu peux aussi le laisser goûter la préparation, lorsque c’est possible bien sûr ! Nos solutions pour lutter contre l’aversion alimentaire de ton enfant En tant que mamans, l’aversion alimentaire est un sujet que nous connaissons bien. Nous avons donc imaginé des solutions simples et pratiques, afin de diversifier l’alimentation de ton enfant sans stress. Ateliers, idées recettes, activités originales : fais le plein de clés pour surmonter l’aversion

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Besoins nutrtionnels enfants

Les besoins nutritionnels des enfants : guide de survie pour les parents

Nous avons tous, enfants comme adultes, des besoins nutritionnels à couvrir avec une myriade de différents nutriments essentiels. Mais l’enfance est une période particulièrement importante : ton petit grandit à une vitesse vertigineuse et il a des besoins parfois plus élevés que les nôtres. Comment s’y retrouver et connaître les nutriments essentiels pour les enfants ? C’est ce que nous allons décortiquer dans cet article. Mais commençons par le commencement, avec une petite définition ! Table des matières Mais au fait, les nutriments, c’est quoi ? Ce sont les composants essentiels de notre nourriture. Chacun d’entre eux a son utilité et ensemble, ils aident notre organisme et celui de nos enfants à croître, se développer et tout simplement fonctionner normalement.  Il existe 6 grandes familles de nutriments : ils sont tous essentiels à nos enfants (comme à nous) et se trouvent dans différents types d’aliments. Nous allons tout de suite détailler cela. Les 6 grandes familles de nutriments essentiels pour les enfants Les macronutriments Dans cette catégorie, on retrouve les nutriments qui fournissent des calories au corps. En d’autres termes, de l’énergie.  Il y a 3 grandes familles de macronutriments : les protéines les glucides les lipides Dans cet article, nous allons rester dans la simplicité. Le but : être complets en restant accessibles ! Les micronutriments Les micronutriments, contrairement aux macronutriments, n’apportent pas de calories au corps, donc pas d’énergie à proprement parler.  Pour autant, ils sont indispensables au bon fonctionnement de l’organisme. Ce sont des éléments, qui, pour la plupart, ne sont pas synthétisables par notre corps.  Il s’agit : des vitamines des minéraux des oligoéléments Maintenant que nous avons les bases, creusons plus profondément pour mieux comprendre à quoi sert chacune de ces familles et où les retrouver au sein de l’alimentation de nos enfants. À quoi sert chaque nutriment et où les trouver dans nos assiettes ? Les protéines Elles servent à la construction et la réparation des cellules, que ce soit des muscles, de la peau, des os, des cheveux, etc. Elles participent aussi au bon fonctionnement du système immunitaire. Elles sont de deux sortes : les protéines végétales et les protéines animales. On retrouve les protéines animales dans: La viande Le poisson Les oeufs Les produits laitiers Les protéines végétales se trouvent quant à elles dans: Les oléagineux (amandes, pistaches, cacahuètes…) Les légumineuses (soja, pois chiches, haricots) Et les produits céréaliers. Les glucides Ils fournissent de l’énergie aux cellules, mais régulent aussi l’appétit (notamment via les glucides complexes). Il y a différents types de glucides: Les sucres simples. Ils font augmenter le sucre rapidement dans l’organisme et fournissent vite de l’énergie ; Les glucides complexes: qui sont absorbés plus lentement par le corps et fournissent de l’énergie sur le long terme ; Les fibres. La grosse différence, c’est que les fibres ne fournissent pas d’énergie. En revanche, elles ralentissent notamment l’absorption des autres glucides et nourrissent nos petites bactéries intestinales. On retrouve les glucides dans les produits céréaliers, les fruits, les légumineuses et certains légumes. Les lipides Ah les lipides ! En d’autres termes, le gras. On les diabolise souvent, ces lipides. Pourtant, ils permettent de stocker l’énergie, et aident aussi à la formation de la membrane des cellules.  Par exemple, le cerveau et la moelle osseuse sont constitués essentiellement de lipides. Sans gras, le cerveau ne fonctionne tout simplement pas 🙃. Les lipides contiennent des acides gras. Certains sont essentiels ou importants, et d’autres non. Parmi les acides gras essentiels, on retrouve les oméga 3 et les oméga 6. Ils sont apportés à la fois par les produits d’origine animale (poisson, fromage, viande…) et par des produits d’origine végétale (huile, graines et fruits oléagineux). Les vitamines En tant que micronutriment, elles n’ont pas de valeur énergétique mais elles sont, tu le sais bien, essentielles à notre corps. Elles sont nombreuses et n’ont pas les mêmes propriétés, mais ensemble participent au développement du squelette, au fonctionnement du corps, de la vision, à un bon système immunitaire, etc.  On les retrouve dans toutes les catégories d’aliments : la viande, le poisson, les œufs, le lait, les fruits, les légumes. Les minéraux Les principaux minéraux dont notre corps a besoin sont le sodium (le sel), le potassium, le magnésium, le calcium, et le phosphore. Le sodium. La seule chose qui devrait t’inquiéter, c’est d’en consommer trop ! Et pour cause, le sel est partout, même là où l’on ne s’y attend pas ; Le potassium. Il sert au bon fonctionnement des nerfs et des muscles par exemple. On en retrouve dans les fruits secs notamment, mais aussi dans le cacao ou la viande ; Le magnésium. On le dans les graines et oléagineux, les fruits et les légumes secs… Le calcium. On ne le présente plus ! Indispensable pour des os solides, on le trouve dans les produits laitiers, mais aussi dans certaines eaux, dans les fruits à coque, les produits céréaliers, et même certains légumes feuilles. Le phosphore. Avec le calcium, c’est le deuxième minéral le plus présent dans notre corps. Et comme le calcium, il est très important pour la minéralisation des os et des dents. Il est présent un peu partout : dans les produits laitiers, la viande, le poisson, les fruits et légumes secs. Les oligoéléments Ils ne sont pas du tout fabriqués par notre corps donc doivent être fournis en intégralité par l’alimentation. Ils sont nombreux et on ne veut pas t’ensevelir sous les informations, mais parmi les oligoéléments essentiels, on retrouve le fer, mais aussi le fluor (présent dans beaucoup de dentifrices et dans l’eau minérale), l’iode, le zinc… Les besoins nutritionnels particuliers des enfants Les enfants, nous le disions en préambule, ont besoin des mêmes nutriments que les adultes, mais pas dans les mêmes quantités, et pas forcément dans les mêmes proportions. Tour d’horizon des particularités des besoins nutritionnels particuliers aux enfants. À noter qu’ils varient forcément en fonction de l’âge, donc nous allons nous contenter de t’offrir les grandes lignes. Les besoins en glucides des enfants Ils doivent représenter environ 50 % des apports caloriques journaliers. Et surtout, pour tes enfants comme pour toi, il faut privilégier les produits

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