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10 recettes simples et rapides pour les jours de flemme

10 recettes simples et rapides pour les jours de flemme

Il y a des jours, pas faits comme les autres, où notre envie de préparer à manger frôle le zéro. On a passé une journée à 100 à l’heure, on est rentré tard, on a eu des mauvaises nouvelles. Parfois, on n’a même pas de raison, on a juste la flemme. Seulement, ton enfant doit bien manger, et équilibré si possible. Pour éviter le traditionnel coquillettes-jambon ou les gâteaux industriels au petit-déjeuner, on a pensé à toi : on a rassemblé pour toi des idées-repas de la flemme qui changent un peu de l’ordinaire. Et on te donne aussi quelques astuces pour gagner du temps sur la préparation. Il n’y a pas de petites économies quand il s’agit de préserver sa santé mentale 😉. Table des matières Les astuces pour gagner du temps les jours de flemme Avoir un petit stock de légumes et de fruits surgelés… Dans la plupart de nos recettes, on part des produits bruts. On te demande donc de couper les courgettes, d’éplucher les carottes, d’émincer les oignons… Or, les jours de flemme, il est possible que l’idée même d’enlever la peau d’une gousse d’ail te fatigue. Avoir un stock de légumes et de fruits surgelés peut te sauver la mise ! Tu peux aussi opter pour les légumes et fruits frais déjà lavés et découpés, que l’on trouve dans les grandes surfaces. Aux grands maux, les grands remèdes !   … Ainsi que des conserves Légumes ou légumineuses, les conserves sont une autre astuce pour gagner un temps précieux. Surtout pour les légumineuses, qui demandent plusieurs heures de trempage et une cuisson souvent longue.  Pois chiches, haricots rouges, lentilles, maïs, haricots verts seront vos conserves indispensables pour les jours de flemme !  Fais juste attention à bien rincer le contenu des bocaux ou conserves avant de les incorporer à tes préparations. Utiliser un robot pour faire à sa place Le fameux robot ménager ! Qui, au-delà de mixer, pourra émincer et râper les légumes frais à ta place. Cela te fera gagner quelques précieuses minutes (et t’évitera de finir avec un pansement sur le doigt parce que tu as voulu aller trop vite). Acheter des pâtes et du riz cuisson rapide Les fameuses pâtes 3 minutes ! Elles sauvent la vie les soirs de flemme… ou de rush ! Quant au riz : la version riz complet qui doit cuire 45 minutes, c’est génial sur plein d’aspects, mais on n’a pas toujours le temps… Alors on arrête de culpabiliser, on sort le riz à cuisson rapide, et on souffle un grand coup.   Penser au soi du futur, celui qui aura la flemme Pour ça, ce n’est pas très compliqué. Il suffit de préparer un ou deux plats en trop grande quantité, et de congeler. Quel bonheur d’avoir juste à sortir le bon petit plat de l’autre jour, et de le réchauffer tranquillement au micro-ondes !   Avec ces quelques astuces toutes simples, vous venez déjà de gagner un temps précieux sur le tunnel du soir. Maintenant, place aux recettes ! Nos idées repas pour les jours de flemme Parmi les centaines de recettes qu’on a élaborées, il en existe un bon nombre qui sont rapides à faire. Et encore, tu n’as rien vu : dans notre pack de e-books, tu trouveras pas moins de 300 recettes salées, sucrées, des recettes de sauces maison, et des recettes créées sur mesure pour les enfants sélectifs. Mais parmi les recettes accessibles gratuitement sur notre blog, tu auras déjà plusieurs idées de repas. Voici notre sélection ! Clique sur les liens pour voir les recettes s’afficher en entier. Les recettes salées La quiche poireau-saumon : un classique Une recette ultra rapide à préparer, surtout si tu as une pâte brisée et des poireaux surgelés ou pré-découpés. Dans ces cas-là, ta quiche poireau-saumon sera prête à mettre au four en moins de 5 minutes ! Et tu peux remplacer le poireau par de la courgette, du brocoli ou du fenouil par exemple. Une frittata aux petits pois pour plus d’originalité Des œufs, des légumes, du fromage, et hop, ça suffit pour faire une super frittata. Hyper simple et prête en 30 minutes, cuisson comprise.  Des nuggets de lentilles pour changer les habitudes En 15 minutes, tu obtiens des nuggets végétariens trop bons. Que demande le peuple ? Des super muffins salés pour manger avec les doigts Version légumes ou version jambon fromage, c’est comme tu veux. Dans tous les cas, il te faudra moins de 30 minutes pour  passer à table ! Des burritos veggie pour un repas complet sur le pouce Encore envie de manger avec les doigts ? On se prépare un petit burrito végétarien avec du maïs, des haricots rouges, et des épinards. C’est parti pour la régalade !   Les recettes sucrées Des moelleux aux marrons super gourmands N’hésite pas à en faire en trop grande quantité : ils se congèlent très bien.Ultra faciles et rapides à faire, ces petits moelleux aux marrons sont un super goûter !   Des biscuits banane coco y compris pour les tout-petits Au petit-déj ou au goûter, pour les tout-petits qui commencent tout juste à manger des biscuits comme pour les adultes, ces petits biscuits banane coco sont faits en 2 coups de cuillère à pot. 3 minutes de préparation, 12 minutes de cuisson, et place à la dégustation !   Un porridge à la framboise au p’tit déj ? Facile à faire et sain, le porridge se conserve 3 jours au frigo. Donc en 15 minutes et à condition d’en faire assez, tu t’assures 3 jours de tranquillité. Elle est pas belle, la vie ?   Des muffins banane cacahuète au goûter ! Cette recette de muffins banane cacahuète, pliée en 20 minutes, cuisson comprise peut même être réalisée encore plus vite en utilisant le micro-ondes.    Des energy balls aux amandes à transporter partout Même pas besoin de cuisson pour cette recette. Et encore une fois, les energy balls aux amandes se conservent plusieurs jours au frigo. Ils sont aussi super pratiques à transporter dans une petite boîte, si votre petit prend le goûter à l’extérieur ! Tu as maintenant un petit stock de recettes pour affronter les jours de flemme sans sacrifier la

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Mon bébé refuse de manger, que faire ? Nos conseils

Mon bébé refuse de manger, que faire ? Nos conseils

L’alimentation des bébés et des jeunes enfants peut parfois être un défi, notamment lorsqu’ils traversent une phase de néophobie alimentaire, où ils refusent de manger des aliments qu’ils ne connaissent pas. Ton bébé ne mange rien en ce moment ? Cette situation peut être temporaire et n’est pas forcément préoccupante. Toutefois, elle peut devenir une source de stress pour les parents. Dans cet article, nous avons rassemblé des conseils pratiques pour réunir les bonnes conditions pour aider les tout petits à manger en toute sérénité. Table des matières Éviter les distractions On éteint la télévision, on enlève les jouets du champ de vision de bébé, bref on supprime les distractions. Ces dernières peuvent déconcentrer les petits, ils trouvent tout à coup que la nourriture est bien moins intéressante que tous ces stimulis !Un environnement calme est beaucoup plus propice à la dégustation. Encourager l’enfant à goûter en attisant sa curiosité Encourager bébé à goûter est essentiel pour qu’il développe une relation positive avec la nourriture. Pour ça, utilise des histoires et des jeux pour rendre les aliments intéressants. Par exemple, tu peux dire que les brocolis sont des “arbres magiques” ou encore faire vivre papa brocoli, maman brocoli et bébé brocoli qui ont sûrement plein d’histoires à raconter ! Si bébé refuse de manger, rien ne sert de le forcer ! Forcer un tout petit à manger risque de créer un rejet beaucoup plus fort que vous ne l’imaginez. Il ne veut rien manger de sa portion de carottes ? Ainsi soit-il, passez à autre chose pour cette fois.En revanche, propose-lui de goûter régulièrement, sans lui mettre de pression.   Varier les présentations et les textures Ton petit n’est pas fan de la salade de fruits ? Et si tu tentais une jolie brochette de fruits, bien colorée ? Parfois, tout est question de présentation… Ou de texture : un petit qui n’aime pas la carotte cuite pourra adorer croquer dans des bâtonnets de carotte à l’apéritif (et vice versa).  En fonction de l’âge, essayez des purées, des morceaux, des aliments croquants et moelleux. Jouez avec les couleurs et les formes pour rendre les plats plus attrayants. Si tu es à court d’idées, nous avons créé un ebook dédié aux enfants sélectifs, dans lequel on trouve justement des textures qui plaisent aux enfants : des textures homogènes ou encore croustillantes par exemple. Ne pas être sur son dos Personne n’aime être surveillé, votre bébé pas plus qu’un adulte. Surveiller constamment un enfant peut le rendre anxieux. Fiche-lui la paix, fais confiance à son appétit et à son rythme.  Plus l’atmosphère est détendue, plus il y a de chance qu’il mange. Ne pas montrer son inquiétude On ne le dira jamais assez, les enfants sont des éponges. Ils ressentent donc ton stress. Si tu ne montre pas d’inquiétude, cela l’aidera à se sentir plus à l’aise à table. On revient encore une fois à l’importance d’une atmosphère détendue.De ton côté, sois rassuré(e), ton bébé ne va pas se laisser mourir de faim. Miser sur des petites portions Avoir une grosse portion de navets dans son assiette peut rebuter ton enfant. C’est pour lui une montagne qu’il ne se sent pas capable de franchir. Les petites portions sont moins intimidantes pour les enfants. D’autant que tu peux toujours lui en donner plus si par bonheur, il en redemande! Ne pas punir ni faire du chantage Ah le chantage, c’est tentant parfois, on ne t’en veut pas ! Mais ça ne fonctionne pas, et ça n’aide pas non plus à développer un rapport sain à l’alimentation. Donc on laisse tomber.Par ailleurs, la nourriture ne doit pas être associée à une punition non plus. À l’inverse, n’en fais pas trop non plus sur les félicitations quand ton bébé accepte de goûter un aliment. On encourage l’effort, mais on s’arrête là. Ne pas en faire un sujet permanent de discussion Parler constamment de la nourriture peut créer une pression inutile, que tu parles à ton enfant ou en présence de ton enfant à un tiers. La nourriture ne devrait pas devenir un sujet de conflit, mais rester un plaisir. Surtout les repas en famille ! Montrer l’exemple Les enfants imitent les comportements des adultes. Mange les mêmes aliments que ton enfant pour lui montrer que c’est bon. On ne prétend pas que ça suffira, bien sûr, mais fais ta part, c’est déjà un premier pas. Préparer des assiettes rigolotes et utiliser des sauces et des dips Les assiettes colorées et amusantes peuvent rendre les repas plus attractifs. Utilise des emporte-pièces pour créer des formes amusantes. Les sauces peuvent ajouter du goût et rendre les aliments plus appétissants, elles peuvent aussi masquer une partie du goût qui les dérangent. C’est presque de la triche mais on ne te dénoncera pas 😉. Impliquer bébé dans la préparation des repas Ce conseil sera à adapter en fonction l’âge de bébé, cela va sans dire. Mais les enfants sont plus susceptibles de manger ce qu’ils ont aidé à préparer. Laisse-le laver les légumes, mélanger les ingrédients, couper certains aliments ou même choisir une recette. Introduire les nouveaux aliments progressivement Introduit les nouveaux aliments en petite quantité, si possible à côté d’aliments familiers et appréciés. Cela permet à l’enfant de se familiariser avec le nouvel aliment sans se sentir obligé de le manger en grande quantité. Cette méthode encourage la curiosité. Dans la même veine, mélange les nouveaux aliments avec ceux que l’enfant aime déjà. Par exemple, ajoute quelques morceaux de légumes dans une purée de pommes de terre ou un plat de pâtes qu’il aime. Cela permet à l’enfant de découvrir de nouveaux goûts sans être rebuté. Bébé ne mange rien ? Pourquoi ne pas utiliser la division des responsabilités La division des responsabilités peut aussi aider à gérer cette période délicate. Elle se base sur une répartition des rôles entre le parent et l’enfant.  Le parent décide quels aliments sont servis, à quelle heure, et à quel endroit. L’enfant décide s’il mange ou non, et en quelle quantité. 

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sucre et enfants

Sucre et enfants : comment éviter les excès et préserver leur santé

Table des matières La consommation de sucre chez les enfants est un sujet de préoccupation pour de nombreux parents. Dans cet article, nous explorerons donc les divers types de sucre, les dangers d’une consommation excessive et nous partagerons des conseils pratiques afin de protéger la santé de nos enfants. Le tout sans les priver des douceurs de la vie 🙂. Les différents types de sucre Par facilité, on parle « du » sucre. En réalité, il y en a plusieurs sortes, et tous ne se valent pas. Comment les reconnaître : ils finissent tous par -ose ! Petit tour d’horizon des différents sucres et des aliments où on les retrouve. Le glucose C’est la principale source d’énergie de l’organisme, et particulièrement du cerveau. C’est un sucre simple qu’on retrouve dans les fruits, les légumes, le miel, et certains légumes comme les carottes. Il est aussi présent dans le sirop de maïs par exemple et dans beaucoup de produits transformés, associé avec le fructose. Le fructose C’est aussi un sucre simple qu’on trouve dans les fruits, mais aussi dans certains légumes. Comme nous le disions juste au-dessus, dans l’industrie agroalimentaire, il est souvent associé au glucose pour sucrer les produits transformés : des sodas en passant par les céréales du petit-déj’ ou même le surimi ! Le saccharose Notre ami le saccharose est composé de molécules de glucose et de fructose. C’est le sucre classique, de table. On va le retrouver dans notre sucre de betterave ou dans la canne à sucre, par exemple, mais aussi dans les carottes, les oignons ou encore les pommes de terre ! Le lactose Comme son nom l’indique, il est présent dans le lait et les produits laitiers. Et il est composé de glucose et de galactose. Le galactose Nous venons de le dire, il est présent dans les produits laitiers… mais aussi dans certains fruits ou légumes tels que la betterave ou les kiwis ! C’est un sucre simple, comme le fructose ou le glucose. Le maltose C’est un sucre composé de deux molécules de glucose, qui se forme souvent lors de la décomposition de l’amidon… On le trouve donc dans la bière, le pain, les céréales.  Les enfants ont une appétence innée pour le sucre, et ce, dès la grossesse ! En effet, à partir de 32 SA (semaines d’aménorrhée), le débit de liquide amniotique que le fœtus déglutit varie en fonction du goût de ce liquide (Mennella 2016). S’il est sucré, le débit augmente, s’il est amer, il diminue. Vous comprendrez qu’ils ont toutes les raisons de se tourner vers les produits sucrés dès la période de diversification alimentaire. De quels sucres faut-il se méfier, et pourquoi ? En soi, aucun sucre n’est MAUVAIS pour la santé de votre enfant. Le problème vient beaucoup plus des sources du sucre consommé, et de la quantité absorbée au quotidien.  Pour autant, il faut être vigilant à certains types de sucres. 1. Les sucres libres L’ESPGHAN définit les sucres libres (ceux dont il faut se méfier) comme :           -les sucres ajoutés par les industriels dans les produits que vous trouvez au supermarché ou par le consommateur (sucre de table)          -les sucres naturellement présents dans le miel, les jus de fruits, les jus concentrés de fruits (on les retrouve souvent dans certaines recettes affichées “sans sucres ajoutés”) et les sirops.  Ces sucres libres décrivent les sucres qui ont physiologiquement des conséquences différentes que les sucres faisant naturellement partie de la composante d’un aliment comme le fructose dans les fruits ou encore le lactose dans le lait. L’ESPGHAN rappelle que pour ces derniers il n’y a aucun impératif de consommation pour les jeunes enfants et les enfants (donc on ne panique pas sur les fruits)  2. Les sucres raffinés C’est quoi un sucre raffiné ? C’est un sucre qui a été traité pour enlever les impuretés et les nutriments naturels. Ce processus de raffinage transforme des sources naturelles comme la canne à sucre ou la betterave à sucre en sucre blanc ou brun, qui est communément utilisé dans les produits transformés et la cuisine. Dans le sucre raffiné, on ne trouve plus de fibres, ni de vitamines ou de minéraux.  Mais où trouve-t-on les sucres raffinés ? Dans des produits pas du tout raffinés 😬 : les produits industriels ! Vous savez, les bonbons, les sodas, les pâtisseries, mais aussi certains produits salés. Eh oui, on se demande parfois ce qu’ils viennent faire là ! Les dangers d’une consommation de sucre trop importante chez les enfants Le sucre est fondamental pour la santé : c’est une source d’énergie très importante pour le cerveau et les muscles. Côté métabolisme, il a un rôle crucial dans le fonctionnement des cellules. Mais, d’après l’Organisation mondiale de la santé (OMS), 75 % des 4-7 ans en ingèrent trop. Et les dangers d’une consommation de sucre trop importante sont multiples (pour les enfants comme pour les adultes). En effet, l’excès de ces fameux sucres à limiter favorise : le surpoids et l’obésité l’apparition de caries le diabète de type 2 la stéatose hépatique (maladie du foie gras) des maladies cardiovasculaires Rien que ça ! Comme vous pouvez le voir, ce ne sont pas de petites maladies, pour la plupart. La bonne nouvelle dans tout ça, c’est que ça n’arrive pas du jour au lendemain, et que vous pouvez agir et limiter les sucres ajoutés avant la survenue de vrais problèmes.  Pour vous donner un point de repère, l’OMS recommande fortement de limiter le sucre ajouté à moins de 10 % de l’apport calorique total, et si possible moins de 5 %.  Pour être un peu plus concret, l’ESPGHAN ( European Society for Paediatric Gastroenterology, Hepatology and Nutrition), recommande de ne pas dépasser cette quantité de sucres libres 4 cuillères à café par jour pour les 2 – 4 ans 5 cuillères à café par jour pour les 4 – 7 ans 5 conseils pour limiter la consommation de sucre chez les enfants 1. On limite au maximum les produits transformés Nous l’avons expliqué, le sucre se cache dans énormément de produits transformés. Un moyen

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Trouble de l’oralité alimentaire chez l’enfant

Trouble de l’oralité alimentaire chez l’enfant : comprendre et accompagner

Chaque repas est une épreuve pour votre enfant, et pour toute la famille ? Les pleurs, les refus catégoriques, les vomissements, les cris… Ces moments difficiles cachent peut-être un trouble de l’oralité alimentaire, un problème qui touche 25 % des enfants ! Dans cet article, nous démystifions ce trouble, vous aidons à en reconnaître les signes, et vous offrons des conseils pratiques pour rendre les repas plus sereins. e, nous démystifions ce trouble, vous aidons à en reconnaître les signes, et vous offrons des conseils pratiques pour rendre les repas plus sereins. Table des matières Le trouble de l’oralité alimentaire est “une altération de la prise orale qui n’est pas adaptée à l’âge et qui est associée à un dysfonctionnement médical, nutritionnel, alimentaire et/ou psychosocial et qui dure depuis plus de 2 semaines”.  Attention à ne pas le confondre avec les troubles du comportement alimentaire (TCA) comme l’anorexie ou la boulimie !  On retrouve aussi le terme du trouble alimentaire pédiatrique. C’est d’ailleurs ce dernier qui a tendance à faire consensus dans la communauté scientifique française. Ceci dit, ce n’est pas encore le plus employé du grand public, c’est pour cela que vous trouverez les deux termes dans cet article ! Trouble de l’oralité alimentaire : définition Le trouble de l’oralité alimentaire est “une altération de la prise orale qui n’est pas adaptée à l’âge et qui est associée à un dysfonctionnement médical, nutritionnel, alimentaire et/ou psychosocial et qui dure depuis plus de 2 semaines”.  Attention à ne pas le confondre avec les troubles du comportement alimentaire (TCA) comme l’anorexie ou la boulimie !  On retrouve aussi le terme du trouble alimentaire pédiatrique. C’est d’ailleurs ce dernier qui a tendance à faire consensus dans la communauté scientifique française. Ceci dit, ce n’est pas encore le plus employé du grand public, c’est pour cela que vous trouverez les deux termes dans cet article ! Quelles sont les causes du trouble de l’oralité alimentaire ? C’est un vaste sujet ! En effet, les causes peuvent être nombreuses, et surtout quelques fois s’entremêler. Il existe cependant des facteurs de risque* comme : la naissance par césarienne la prématurité les antécédents familiaux de troubles alimentaires la consommation d’hydrolysat de protéines, le traitement sous IPP les malformations de la sphère buccale ou de l’œsophage par exemple ; le fait d’avoir été nourri par sonde pendant un laps de temps plus ou moins long (petite sonde, grandes conséquences) le trouble du spectre autistique ; le polyhandicap ; Il peut aussi être provoqué par un trouble du traitement sensoriel, par le fait que les repas soient associés à des expériences négatives répétées.  Le trouble alimentaire pédiatrique se déclare avant les 6 ans de l’enfant. Quels sont les signes d’appels d’un éventuel trouble alimentaire pédiatrique chez mon enfant ? Il y a tout un panel de signes qui peuvent vous aider à détecter un possible trouble de l’oralité alimentaire: votre enfant est très sélectif (il mange très peu d’aliments différents, moins de 20 aliments après 18 mois) ; il refuse de toucher certains aliments ; il est dégoûté par des aliments jusqu’à la nausée, jusqu’au haut-le-cœur, voire jusqu’au vomissement ; il refuse absolument de manger des aliments d’une certaine couleur, ou d’une certaine texture ; l’introduction des premiers aliments est/a été difficile (persiste au delà de 8 mois) le passage des purées aux morceaux est très compliqué; votre enfant n’accepte que les textures lisses votre enfant ne prends aucun plaisir à s’alimenter il refuse de goûter tous les aliments nouveaux (néophobie) et cela dure depuis longtemps ; cela s’accentue avec le temps; les repas sont trèèèès longs (>30min) les repas et l’alimentation de votre enfant ont un impact sur votre vie familiale, sur sa vie sociale Qui consulter en cas de doute ? Dans un premier temps, le premier réflexe est d’aller voir votre pédiatre ou votre médecin généraliste. Il pourra vous orienter vers : un(e) gastro-pédiatre une(e) orthophoniste un(e) diététicien(ne) un(e) ergothérapeute un(e) kiné un(e) psychologue Il est fréquent que plusieurs spécialistes différents interviennent pour que le trouble puisse être traité avec une approche globale (ce sont aussi les approches qui présentent les meilleurs résultats)   Les conseils de notre diététicienne Chez La Cuisine des Petits, nous avons Solène, notre diététicienne spécialisée en trouble alimentaire pédiatrique, qui peut vous fournir ces premiers conseils pour démarrer. Revoyez vos exigences à la baisse C’est naturel, en tant que parent : on a envie que notre enfant aille mieux rapidement. On angoisse à l’idée qu’il perde du poids ou qu’il ait des carences, et on a tendance à brûler les étapes. Alors, soufflez un bon coup, et allez-y progressivement. Votre enfant n’arrive pas à toucher une banane ? Vous n’arriverez pas à lui faire mettre en bouche ! En y allant doucement, vous aurez de bien meilleurs résultats. Faites confiance au processus 😉. Faites descendre le stress au moment des repas Un enfant qui ne mange pas, ou presque pas, qui refuse la plupart des aliments, qui a des haut-le-cœur, ça peut vite créer des moments désagréables pour toute la famille.  Mais ne jugez pas votre enfant, n’assimilez pas ses difficultés à des caprices, ne le forcez pas à ingérer des aliments de force. À part renforcer ses difficultés, il n’en sortira rien.Le repas ne doit pas être synonyme de conflit pour votre enfant (ni pour vous, d’ailleurs !). Misez sur les temps en dehors des temps de repas Il y a plein d’activités en rapport avec la nourriture sans être directement liés au moment du repas. Ce sont autant de temps que vous pouvez prendre avec votre enfant pour désamorcer et tenter de changer son rapport à la nourriture. Faites les courses avec lui, cuisinez avec lui si c’est possible pour lui. Et imaginez des jeux autour des aliments. À travers ces moments ludiques, il va se familiariser avec la nourriture. Si vous êtes à court d’idées, nous avons créé un ebook spécialement dédié aux activités possibles en dehors des repas. Il y en a 60, vous avez de quoi faire ! Adaptez l’assiette de votre enfant Certains enfants atteints d’un trouble de l’oralité alimentaire ne supportent pas le contact entre les

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Bébé signe

Le Bébé Signe à table : la clé pour des repas sereins

Imaginez un monde où votre bébé peut vous dire s’il a faim, soif, ou s’il est rassasié, bien avant de savoir parler. Le Bébé Signe permet d’instaurer cette communication précieuse, qui améliore le quotidien des parents comme des enfants. Nous allons explorer les avantages du langage des signes appliqué aux bébés, en se concentrant évidemment sur le contexte des repas. Pour cela, nous avons fait appel à Typhanie, de Lyla Signes, une ressource incontournable pour l’apprentissage de ce mode de communication incroyable. Table des matières C’est quoi le langage des signes pour bébés ? De plus en plus utilisé par les parents de bébés entendants pour faciliter la communication précoce, le langage des signes pour bébés est en réalité un abus de langage. Il faut plutôt parler de « Bébé Signe » parce qu’il s’agit uniquement d’emprunter à la Langue des Signes Française (LSF) un ensemble de mots-clés simples. La LSF est quant à elle une langue à part entière, avec sa propre grammaire et ses nombreuses règles. Le Bébé Signe a pour but d’apprendre des gestes simples aux parents afin qu’ils les enseignent à leur tout petit. Cette pratique permet aux bébés de communiquer leurs besoins et leurs désirs avant d’acquérir la parole. Un rêve éveillé ! Les bénéfices de signer avec bébé pendant les repas Nous l’avons dit, la langue des signes facilite la communication précoce entre les enfants et les parents. Elle a beaucoup d’avantages. Mais concentrons-nous sur les bénéfices axés « repas ». On réduit les frustrations et on gère mieux les émotions Dès tout petit, votre enfant va essayer de communiquer avec vous en utilisant des gestes plus ou moins clairs (pointer du doigt, bouger sa tête…). Pour s’exprimer plus clairement, il doit normalement attendre de savoir parler. Mais quelle frustration de tenter de communiquer quand la personne en face ne comprend rien ! Ça vous est déjà arrivé de pas réussir à vous faire comprendre de quelqu’un qui ne parle pas la même langue que vous ? C’est rageant, non ? Pour les bébés, c’est pareil.  Et c’est frustrant aussi bien pour lui que pour vous !  Le Bébé Signe aide toute la famille pendant cette période charnière avant l’acquisition de la parole. Bébé peut enfin communiquer clairement ses besoins et ses envies et vous, parent, êtes enfin en mesure de tout comprendre !  Au moment des repas, c’est particulièrement précieux : votre enfant pourra communiquer sur sa faim, sa soif, son degré de satiété… Cela peut éviter bien des crises ! On participe au développement de sa confiance en soi En voyant qu’il parvient à se faire comprendre ET qu’on respecte sa « parole », votre petit construit brique à brique sa confiance en soi et son identité.  Il peut exprimer ses préférences alimentaires, et communiquer ses besoins de manière efficace. Il se sent en sécurité, ce qui est très intéressant pour son futur rapport à la nourriture : ça instaure l’idée que le repas est un moment agréable et serein. Quels sont les signes indispensables à connaître pour les repas ? Avec les 7 signes qui suivent, vous avez le kit de survie parfait pour des repas sereins avec votre enfant. Vous pouvez les retrouver (avec d’autres indispensables tels que « changer la couche ») dans cet article. En attendant, nous vous avons concocté notre sélection spéciale repas : Téter. Chez un bébé allaité, c’est probablement un des premiers signes qui sera maîtrisé Biberon. S’il n’est pas allaité ou qu’il est en alimentation mixte, c’est un autre must have Manger. Plus généraliste, ce signe conviendra aussi plus longtemps à votre petit. Eau. Être capable de dire quand on a faim, c’est super, mais quand on a soif, c’est pas mal non plus ! Un autre incontournable Encore. C’est le signe le plus utilisé par les petits, et surtout qui peut être utilisé en dehors des repas : encore une comptine, encore des chatouilles, encore des câlins… Fini. Celui-ci est très pratique pour indiquer aux parents qu’on n’a plus faim. Et moins salissant que le jeter d’assiette sur le sol 😉 Gâteau. Un peu de gourmandise pour finir, c’est important ! Pour apprendre à exécuter ces différents signes, Typhanie de Lyla Signes a créé une affiche mais aussi des vidéos gratuites, ainsi que plusieurs formations incroyables. Nous aurions pu essayer de vous décrire les gestes c’est mieux pour tout le monde qu’on laisse cela à la professionnelle 😉. Bébé Signe : à partir de quel âge ? Vous pouvez commencer à signer devant votre enfant dès sa naissance ! Bien sûr, il ne comprendra pas tout de suite, mais cela vous permet de vous entraîner, et à lui de s’habituer. Aux alentours de 3 mois, il commencera à sourire devant vos comptines signées.  Certains bébés feront leurs premiers signes dès 6 mois, mais gardez en tête que c’est très précoce. La moyenne se situe entre 9 et 12 mois. Et surtout, chaque bébé est différent, donc ne paniquez pas si ça vient plus tard ! Le langage des signes appliqué aux bébés est un sujet passionnant. Nous avons vu les changements positifs qu’il peut apporter au moment des repas : compréhension mutuelle, sérénité, confiance. En permettant aux tout-petits de s’exprimer sur leurs besoins alimentaires, on établit une relation de respect et de sécurité, installant des bases solides pour une alimentation heureuse.Pour aller plus loin, nous vous recommandons vraiment d’aller vous balader sur le site de Typhanie, qui regorge de ressources. 

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Aversion alimentaire enfant

Aversion alimentaire chez les enfants: que faire?

Ton enfant refuse de manger les carottes que tu lui proposes ? Il les repousse, les boude, voire pleure lorsqu’il en voit dans son assiette ? Il éprouve peut-être ce qu’on appelle une « aversion alimentaire ». Autrement dit, il est dégoûté par cet aliment. Heureusement, il existe des clés pour pallier l’aversion alimentaire. Il faut au préalable comprendre cette situation et ses causes. Nous t’expliquons tout ! Table des matières D’où vient l’aversion alimentaire ? La raison la plus fréquente de l’aversion alimentaire est une mauvaise association. Il suffit d’un événement désagréable au moment d’un repas pour que ton enfant associe l’aliment dans son assiette à un sentiment négatif :       Ton enfant s’est senti forcé d’ingérer l’aliment.       Une dispute a éclaté pendant le repas.       Il a été malade après avoir consommé l’aliment, même s’il n’y a aucun lien entre les deux événements.       La texture de l’aliment l’a écœuré ou lui a paru désagréable. Les situations pouvant provoquer une aversion alimentaire sont nombreuses. Et, à l’inverse d’un aliment qu’il adore comme le pain, ton enfant n’aura pas envie d’en remanger. L’aversion alimentaire peut avoir d’autres sources. Ainsi, l’enfant est naturellement méfiant envers les aliments amers (comme les légumes…pas de chance pour nous parents!). Il apparaîtrait que c’est un dégoût culturel, hérité de millénaires à se protéger contre l’empoisonnement dans la nature. D’une manière générale, ton petit sera de toute façon plus attiré par les produits denses en énergie et sucrés que par les autres. Ajoutons à cela les croyances collectives. Eh oui, si tout le monde semble dire que les brocolis ne sont pas appétissants, ton enfant sera peu enclin à en consommer. Il faut ainsi prendre en compte la capacité de ton enfant à prendre exemple, pour le meilleur comme pour le pire ! Nos astuces pour combattre l’aversion alimentaire Pas d’inquiétude, l’aversion alimentaire n’est pas une fatalité. Plus tu présenteras un aliment à ton enfant, plus il sera susceptible de l’intégrer à son alimentation. Mais attention, on ne fait pas ça n’importe comment ! Comme tu l’as compris, l’aversion alimentaire est liée à des associations négatives. Il est donc primordial d’instaurer un contexte agréable pour la consommation de cet aliment, des conditions favorables à ce que ton enfant y prenne plaisir. L’objectif : créer des associations positives. Mais comment fait-on ça, concrètement ? Astuce n°1 : ne force jamais La première astuce, c’est de ne jamais forcer ton enfant à manger ce qui le dégoûte ! On sait que c’est tentant, mais ce serait contre-productif, car tu ne ferais que renforcer son aversion. On évite donc la colère, la frustration ou le chantage. Tu peux alors chercher à comprendre ce qui le contrarie, ce qui te donnera des clés pour proposer l’aliment sous d’autres formes. Astuce n°2 : propose l’aliment avec créativité La deuxième astuce, c’est de proposer de nouveau l’aliment, mais avec subtilité. Pour vaincre les résistances de ton bambin, il faudra être créatif. Tu peux ainsi décliner les carottes sous de nombreuses formes : purée, poêlée, en tarte, râpée, soupe, crue ou cuite, en gaufre, en jus ou encore sous forme de carrot cake. Les exemples ne manquent pas ! L’idée, c’est de présenter un maximum de diversité, de textures, de goûts et de formes. Astuce n°3 : montre l’exemple L’aversion est parfois culturelle et acquise. Ton enfant aura donc tendance à suivre l’exemple des gens qui l’entourent. Si tout le monde dit que les choux de Bruxelles ne sont pas bons, il n’aura pas non plus envie d’en manger.   L’inverse est vrai aussi. S’il voit sa famille consommer avec plaisir un aliment, il pourrait être tenté de faire pareil. L’imitation est l’un des modes d’apprentissage clé pour ton tout petit. Côté fibres, les enfants n’en consomment dans l’ensemble pas assez (les adultes non plus, ceci dit). Si tu veux garder en tête une formule simple pour connaître la quantité de fibres que ton enfant doit consommer, il suffit d’ajouter 5 à son âge pour obtenir le nombre de grammes de fibres nécessaire par jour. Astuce n°4 : l’alimentation est une aventure Le mot d’ordre, c’est l’exploration ! Contrairement à ce qu’on affirme souvent, jouer avec la nourriture n’est pas un mal. Toucher, sentir, remuer : tous ces gestes permettent à ton enfant d’apprendre à connaître ce qu’il a dans son assiette. Il faut bien sûr différencier un jeu lié à l’aversion, qui consiste à éviter la consommation de l’aliment, et un jeu curieux, dont l’aboutissement est la mise en bouche. Tu peux encourager ton enfant dans son exploration en mettant en place des petites activités ludiques pour qu’il se familiarise avec les aliments. Astuce n°5 : une jolie présentation, ça donne envie La diversité est essentielle dans l’assiette. Elle vaut autant dans le contenu que dans la forme. En effet, un enfant se sentira davantage attiré par un plat présenté de manière ludique.   Tu peux ainsi faire un visage avec deux rondelles de tomates pour les yeux, de la salade pour les cheveux, des haricots verts pour la bouche et un peu de patates pour le nez.   Dessiner un petit bonhomme sur un pancake aux légumes, mettre plein de jolies couleurs, écrire son initiale avec les aliments : fais preuve de créativité, sans te prendre la tête. Astuce n°6 : cuisine avec ton enfant Cuisiner avec les parents, c’est génial ! Ton enfant touche les ingrédients, les identifie, apprend en s’amusant et surtout réalise un petit plat dont il sera fier. Il aura d’autant plus envie de le manger ensuite. Tu peux aussi le laisser goûter la préparation, lorsque c’est possible bien sûr ! Nos solutions pour lutter contre l’aversion alimentaire de ton enfant En tant que mamans, l’aversion alimentaire est un sujet que nous connaissons bien. Nous avons donc imaginé des solutions simples et pratiques, afin de diversifier l’alimentation de ton enfant sans stress. Ateliers, idées recettes, activités originales : fais le plein de clés pour surmonter l’aversion

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Besoins nutrtionnels enfants

Les besoins nutritionnels des enfants : guide de survie pour les parents

Nous avons tous, enfants comme adultes, des besoins nutritionnels à couvrir avec une myriade de différents nutriments essentiels. Mais l’enfance est une période particulièrement importante : ton petit grandit à une vitesse vertigineuse et il a des besoins parfois plus élevés que les nôtres. Comment s’y retrouver et connaître les nutriments essentiels pour les enfants ? C’est ce que nous allons décortiquer dans cet article. Mais commençons par le commencement, avec une petite définition ! Table des matières Mais au fait, les nutriments, c’est quoi ? Ce sont les composants essentiels de notre nourriture. Chacun d’entre eux a son utilité et ensemble, ils aident notre organisme et celui de nos enfants à croître, se développer et tout simplement fonctionner normalement.  Il existe 6 grandes familles de nutriments : ils sont tous essentiels à nos enfants (comme à nous) et se trouvent dans différents types d’aliments. Nous allons tout de suite détailler cela. Les 6 grandes familles de nutriments essentiels pour les enfants Les macronutriments Dans cette catégorie, on retrouve les nutriments qui fournissent des calories au corps. En d’autres termes, de l’énergie.  Il y a 3 grandes familles de macronutriments : les protéines les glucides les lipides Dans cet article, nous allons rester dans la simplicité. Le but : être complets en restant accessibles ! Les micronutriments Les micronutriments, contrairement aux macronutriments, n’apportent pas de calories au corps, donc pas d’énergie à proprement parler.  Pour autant, ils sont indispensables au bon fonctionnement de l’organisme. Ce sont des éléments, qui, pour la plupart, ne sont pas synthétisables par notre corps.  Il s’agit : des vitamines des minéraux des oligoéléments Maintenant que nous avons les bases, creusons plus profondément pour mieux comprendre à quoi sert chacune de ces familles et où les retrouver au sein de l’alimentation de nos enfants. À quoi sert chaque nutriment et où les trouver dans nos assiettes ? Les protéines Elles servent à la construction et la réparation des cellules, que ce soit des muscles, de la peau, des os, des cheveux, etc. Elles participent aussi au bon fonctionnement du système immunitaire. Elles sont de deux sortes : les protéines végétales et les protéines animales. On retrouve les protéines animales dans: La viande Le poisson Les oeufs Les produits laitiers Les protéines végétales se trouvent quant à elles dans: Les oléagineux (amandes, pistaches, cacahuètes…) Les légumineuses (soja, pois chiches, haricots) Et les produits céréaliers. Les glucides Ils fournissent de l’énergie aux cellules, mais régulent aussi l’appétit (notamment via les glucides complexes). Il y a différents types de glucides: Les sucres simples. Ils font augmenter le sucre rapidement dans l’organisme et fournissent vite de l’énergie ; Les glucides complexes: qui sont absorbés plus lentement par le corps et fournissent de l’énergie sur le long terme ; Les fibres. La grosse différence, c’est que les fibres ne fournissent pas d’énergie. En revanche, elles ralentissent notamment l’absorption des autres glucides et nourrissent nos petites bactéries intestinales. On retrouve les glucides dans les produits céréaliers, les fruits, les légumineuses et certains légumes. Les lipides Ah les lipides ! En d’autres termes, le gras. On les diabolise souvent, ces lipides. Pourtant, ils permettent de stocker l’énergie, et aident aussi à la formation de la membrane des cellules.  Par exemple, le cerveau et la moelle osseuse sont constitués essentiellement de lipides. Sans gras, le cerveau ne fonctionne tout simplement pas 🙃. Les lipides contiennent des acides gras. Certains sont essentiels ou importants, et d’autres non. Parmi les acides gras essentiels, on retrouve les oméga 3 et les oméga 6. Ils sont apportés à la fois par les produits d’origine animale (poisson, fromage, viande…) et par des produits d’origine végétale (huile, graines et fruits oléagineux). Les vitamines En tant que micronutriment, elles n’ont pas de valeur énergétique mais elles sont, tu le sais bien, essentielles à notre corps. Elles sont nombreuses et n’ont pas les mêmes propriétés, mais ensemble participent au développement du squelette, au fonctionnement du corps, de la vision, à un bon système immunitaire, etc.  On les retrouve dans toutes les catégories d’aliments : la viande, le poisson, les œufs, le lait, les fruits, les légumes. Les minéraux Les principaux minéraux dont notre corps a besoin sont le sodium (le sel), le potassium, le magnésium, le calcium, et le phosphore. Le sodium. La seule chose qui devrait t’inquiéter, c’est d’en consommer trop ! Et pour cause, le sel est partout, même là où l’on ne s’y attend pas ; Le potassium. Il sert au bon fonctionnement des nerfs et des muscles par exemple. On en retrouve dans les fruits secs notamment, mais aussi dans le cacao ou la viande ; Le magnésium. On le dans les graines et oléagineux, les fruits et les légumes secs… Le calcium. On ne le présente plus ! Indispensable pour des os solides, on le trouve dans les produits laitiers, mais aussi dans certaines eaux, dans les fruits à coque, les produits céréaliers, et même certains légumes feuilles. Le phosphore. Avec le calcium, c’est le deuxième minéral le plus présent dans notre corps. Et comme le calcium, il est très important pour la minéralisation des os et des dents. Il est présent un peu partout : dans les produits laitiers, la viande, le poisson, les fruits et légumes secs. Les oligoéléments Ils ne sont pas du tout fabriqués par notre corps donc doivent être fournis en intégralité par l’alimentation. Ils sont nombreux et on ne veut pas t’ensevelir sous les informations, mais parmi les oligoéléments essentiels, on retrouve le fer, mais aussi le fluor (présent dans beaucoup de dentifrices et dans l’eau minérale), l’iode, le zinc… Les besoins nutritionnels particuliers des enfants Les enfants, nous le disions en préambule, ont besoin des mêmes nutriments que les adultes, mais pas dans les mêmes quantités, et pas forcément dans les mêmes proportions. Tour d’horizon des particularités des besoins nutritionnels particuliers aux enfants. À noter qu’ils varient forcément en fonction de l’âge, donc nous allons nous contenter de t’offrir les grandes lignes. Les besoins en glucides des enfants Ils doivent représenter environ 50 % des apports caloriques journaliers. Et surtout, pour tes enfants comme pour toi, il faut privilégier les produits

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Petit déjeuner équilibré pour enfant

Petit déjeuner équilibré pour enfant : les indispensables

Après une longue nuit réparatrice, l’heure est au petit déjeuner pour ton enfant. Il est temps de recharger les batteries comme il se doit pour affronter la matinée qui l’attend, et tenir jusqu’à midi! En tant que parents, on veut faire au mieux pour lui, mais c’est quoi exactement un petit déjeuner équilibré pour enfant ? C’est ce que tu vas découvrir tout de suite, mais nous n’allons évidemment pas nous arrêter là : tu repartiras avec des idées-recettes simples à réaliser pour faire du petit déj’ un moment de gourmandise ! Table des matières Un petit déjeuner équilibré pour un enfant, c’est quoi ? Tu vas voir, c’est hyper simple ! Pour manger un petit déj équilibré, ton enfant a besoin : d’une boisson pour se réhydrater après sa nuit (de l’eau ou du lait) ; d’un produit céréalier (idéalement non sucré) ; d’un produit laitier ; d’une portion de fruit. Tu vois, ce n’est pas compliqué du tout. Et ça va devenir encore plus simple, dans les paragraphes suivants. On te détaille tout. Les produits céréaliers pour de l’énergie toute la matinée Les produits céréaliers apportent les glucides qui permettent à votre enfant de conserver une énergie constante jusqu’au repas du midi.  Maintenant, qu’est-ce qu’on entend par produits céréaliers ? du pain ; des crêpes, pancake, muffins maison ; de l’avoine (le fameux porridge) ; Dans l’idéal, varie les pains que tu proposes tous les matins : complet, aux céréales, à la farine d’épeautre…  Tu peux y ajouter une touche de confiture ou de purée d’oléagineux (chez nous on adore la purée de noisette).  On limite du mieux qu’on peut les produits industriels : que ce soit les céréales, les gâteaux ou les viennoiseries. Ils sont souvent trop gras et/ou trop sucrés (et c’est bien ce qui en fait des produits attirants pour les enfants comme pour les parents d’ailleurs !). Ceci dit, on n’est pas là pour te faire culpabiliser : ces produits, consommés une fois de temps en temps, ne vont pas changer la face du monde non plus… Il faut juste que ça reste une exception et non une règle 🙃. Les produits laitiers pour que ses os grandissent et que ses muscles se renforcent Les produits laitiers, on ne t’apprend probablement rien, apportent du calcium à ton enfant, ainsi que des protéines animales qui vont aider ton petit à construire des os solides et des muscles forts.  En fonction de l’âge de ton enfant, le produit laitier peut être : du lait maternel ou infantile (jusqu’à 3 ans) ; du lait demi-écrémé (à partir de 3 ans) ; des petits-suisses ; du fromage blanc ; du fromage frais ; du fromage à pâte dure type emmental ; des yaourts Dans l’idéal, les yaourts seront nature (tu peux y ajouter un sucrant si ton enfant n’apprécie pas le yaourt tel quel. L’avantage est que tu peux choisir quel sucrant mettre et en quelle quantité).  Au quotidien, on limite en revanche les laits et yaourts aromatisés qui sont très sucrés. Petite vigilance aussi sur les laits/yaourts végétaux : pense à choisir des produits enrichis en calcium, ils ne le sont pas tous ! Et si les enfants n’apprécient pas toujours le lait “nature”, ils sont en revanche rares à ne pas aimer un bon petit smoothie maison. Si tu ne souhaites/ne peux pas utiliser de produits laitiers, pense à demander conseil à un diététicien(ne) diplômé. Des fruits pour les vitamines, les fibres et les minéraux Les fruits nous apportent du sucre, celui qui réveille notre cerveau rapidement ! Ils nous offrent aussi de l’hydratation, des fibres et des minéraux. Rien que ça.  Dans l’idéal, évidemment, on préférera le fruit brut, parce que c’est celui qui renferme le plus de fibres et de vitamines.  Pour faire un sans faute absolu, choisis des fruits de saison et locaux de préférence, Ceci dit, tu peux aussi donner une compote en pot. Surtout les matins de rush, on fait au mieux sans se mettre la rate au court-bouillon, chers parents.  En revanche, côté compotes, évite…les sucres ajoutés ! Préfère les compotes avec la mention “sans sucres ajoutés” 🙂. Petite vigilance sur les compotes en gourde : si elles sont très pratiques elles ne permettent pas à nos enfants de voir et sentir ce qu’ils mangent. Elles sont aussi souvent, bien trop vite avalées. Petits conseils bonus pour des petits déjeuners équilibrés, et zen ! Conseil nº1: On prend le temps… Tu préfêres quoi, toi, en tant qu’adulte ? Manger au lance-pierre ou prendre le temps de te réveiller et manger tranquillement ? C’est bien ce qui nous semblait !Alors, si possible, laisse le temps à ton petit bout de manger sans stress, et n’hésite pas à partager la table du petit déjeuner avec lui 😉. Conseil nº2: On peut préparer certains petits déj’ à l’avance. Prends notre recette de porridge par exemple : il peut être préparé la veille et se conserver 3 jours ! Il a en plus l’avantage de contenir des céréales, du lait et tu peux même mettre des fruits en topping, pour en faire un petit déjeuner complet. Elle est pas belle, la vie ? Conseil nº3: Varier les menus. On peut avoir tendance, surtout dans le cas d’un enfant sélectif, à donner toujours la même chose au petit déjeuner à partir du moment où on a trouvé quelque chose qui plait. Mais un peu de changement au quotidien permet d’éviter la lassitude, d’apprendre à être flexible face à son assiette et de varier les apports ! Nos recettes pour les petits déjeuners du week-end Pour le week-end ou quand on a un peu de temps devant soi, on file en cuisine pour préparer des petits déjeuners de champion! On ne va pas se mentir, la semaine, c’est parfois un peu compliqué de concocter des petits plats pour tout le monde et tous les repas de la journée… On fait souvent ce qu’on peut, et c’est déjà très bien!Mais le week-end ou pendant les vacances, on

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Gouter enfant

Gouter équilibré : 7 conseils pour ton enfant

Trouver l’équilibre parfait entre gourmandise et alimentation saine pour les gouters de nos enfants peut sembler être un défi, surtout dans le quotidien déjà bien chargé des parents. Nos 7 conseils pour des goûters équilibrés vont t’offrir des clés essentielles pour préparer des pauses gourmandes qui allient plaisir, santé et simplicité. Parce qu’il est tout à fait possible de ravir les papilles de nos bambins tout en veillant à leur bien-être nutritionnel – même pour les parents pressés ! Table des matières 1) Pour un gouter équilibré, respecte cette structure simple Pour que tes enfants mangent des gouters équilibrés, il y a une structure type à garder à l’esprit. Elle diffère un peu selon les âges, mais est très claire et assez facile à respecter.  De 8 à 12 mois : du lait (maternel ou infantile) des fruits en option : des compléments céréaliers Entre 1 an et 3 ans : du lait (maternel, infantile ou un autre produit laitier) des fruits crus ou cuits, peu importe des compléments céréaliers idéalement non sucrés (pain, céréales) Pour les enfants scolarisés : une boisson (eau ou lait) deux des trois éléments ci-après : aliment céréalier, produit laitier, fruit 2) Jusqu’à 3 ans, privilégie le lait maternel ou infantile au lait de vache Commençons par rappeler que le lait tient une place essentielle dans l’alimentation des jeunes enfants. Par ailleurs, jusqu’à 1 an minimum et jusqu’à 3 ans dans l’idéal, il faut privilégier le lait maternel ou le lait infantile par rapport au lait de vache (ou autre lait issu de mammifères). La raison est simple : le lait maternel et le lait infantile couvrent bien mieux les besoins des enfants de cet âge (qui sont souvent en pleine phase de néophobie alimentaire) , notamment en termes de quantités de protéines, de vitamines et de minéraux. À savoir que les laits infantiles sont même riches en fer (pour en savoir plus sur ce nutriment essentiel, consulte notre article ici) 3) Limite au maximum les sucres ajoutés La consommation de sucres en trop grande quantité est extrêmement répandue dans nos pays. Dans un rapport de l’Anses de 2019, on a même appris qu’elle est excessive chez 75% des 4-7 ans 😱. Les conséquences sont trop importantes pour être mises sous le tapis : obésité, diabète, maladies cardiovasculaires… Eh oui, les caries ne sont pas le seul danger ! Notre conseil est donc simple : éviter autant que possible les sucres ajoutés pour vos petits (même si la perfection n’est pas de ce monde, et qu’il ne s’agit pas d’être plus royaliste que le roi).  Que ce soit dans les préparations de fruits (compote, salade de fruits, dans les laitages ou dans les produits céréaliers, soye vigilant(e) à choisir des versions sans sucres ajoutés. Ou à les réaliser toi-même ! Le sucre est naturellement présent dans beaucoup des aliments que nous mangeons. Nous n’avons donc aucun besoin d’en ajouter.  Quant aux édulcorants, ils sont à proscrire chez les enfants en bas âge. Le but étant d’éviter au maximum ce qui est purement chimique 😉 4) Autant que possible, favorise le fait-maison Rien de mieux que de préparer des gouters faits maison pour ses enfants. De cette façon, nous pouvons contrôler les quantités de matières grasses, de sucre, et de sel. Les produits industriels ultra-transformés sont souvent de très mauvais élèves en la matière ! 5) Pour la conservation, opte pour les boîtes à gouter Qui dit “fait-maison”, dit qu’on n’a plus ces petits emballages individuels en plastique, qui sont malgré tout bien pratiques à glisser dans le sac d’école.  C’est là que la boîte à gouter fait son entrée ! Il en existe une multitude, selon tes envies et tes besoins :  en acier, pour limiter le plastique ; en différentes tailles pour convenir à toutes les circonstances (et s’empiler comme des poupées russes une fois vides) ;  en toutes plates, avec compartiments pour gagner de la place en version mini mini aussi… Tu le vois, il devient ainsi très facile de conserver les gouters de tes enfants ! En plus, cela évite l’écrasement dudit gouter au fond du cartable (en général, les petits sont fâchés de voir leur casse-croûte tout émietté).  Pour les compotes, il existe aussi des gourdes réutilisables (parfaites si tu réalise tes compotes toi-même, et parfaites pour la planète aussi !) 6) Sois vigilant(e) sur les lait végétaux avant 3 ans Depuis quelques années, ils ont pris de plus en plus de place, et il est super d’élargir le choix des consommateurs, y compris végétariens et vegans : soja, amande, noisette, avoine, etc. Il y en a pour tous les goûts. Mais ne t’y trompe pas, ils n’apportent pas les mêmes nutriments, pourtant essentiels à ton enfant (ils apportent d’autres choses, bien sûr).  Ils ne peuvent donc pas se substituer au lait maternel ou au lait infantile.Tu peux néanmoins tout à fait les intégrer dans certaines de tes recettes ou en proposer de temps en temps à ton enfant pour le plaisir du goût.  Découvre la recette de notre cake vegan aux myrtilles et au citron 7) Pioche des idées parmi nos recettes pour te faciliter la vie Maintenant que tu connais les bases les plus importantes pour créer des gouters équilibrés pour tes enfants, il te faut des idées pour plonger dans le fait-maison avec plaisir et gourmandise… Sans te prendre la tête !  On t’a donc préparé une petite liste de recettes simples et rapides pour des gouters savoureux (y compris pour toi, d’ailleurs) :  des mœlleux aux marrons des muffins banane-cacahuète des energy balls aux amandes des barres de céréales des crêpes à l’avoine Pour te faire gagner du temps, il existe plein de recettes que tu pouvez conserver plusieurs jours, voir congeler !  8) Découvre notre ebook avec + de 70 recettes de gouters pour enfants!   On a créé ce ebook avec toutes nos meilleures recettes de gouters et petits déjeuners maison, gourmands et faciles à réaliser!Tu y trouveras: – Des petits déjeuners rapides à préparer

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Enfant sélectif

Sélectivité alimentaire chez l’enfant: qu’est-ce que c’est et comment en sortir?

Ton enfant refuse de manger ce que tu lui proposes ? Il préfère lancer la nourriture de tous les côtés, trier les aliments ? En tant que parent, il est difficile de savoir si ces refus ne sont qu’une phase ou le signe d’un trouble alimentaire. Voici quelques pistes pour comprendre la sélectivité alimentaire, et y remédier grâce à un accompagnement adapté.  Table des matières Qu’est-ce que la sélectivité alimentaire ? Si ton enfant refuse de manger les légumes ou s’obstine à n’accepter que les yaourts, il traverse probablement une phase de sélectivité alimentaire. La plupart du temps, rien d’inquiétant, elle est transitoire, mais, dans certains cas, on peut faire face à une sélectivité alimentaire qui perdure et/ou s’accentue. Quels sont les premiers signes de sélectivité alimentaire ? Ton enfant boude les fruits et légumes ou certaines familles d’aliments Il se tourne uniquement vers les aliments qui lui plaisent : les féculents, la viande, les produits gras et sucrés, etc. Pour éviter que tout cela s’accentue et que ton enfant en vienne à ne manger que des pâtes, bonne nouvelle tu as une marge de manœuvre! Accompagne ton enfant et aide-le à être moins sélectif :  Introduit les nouveaux aliments dans des recettes gourmandes et attractives avec des goûts et des textures qu’il aime Propose-lui de se familiariser avec les aliments qu’il pourrait ne pas aimer, grâce à des activités ludiques  Varie les propositions au maximum (formes, couleurs, marques,..) pour qu’il s’ouvre à la nouveauté En effet, présenter l’aliment sous des formes variées est une des clés pour qu’il finisse par le goûter… et l’apprécier !  Notre conseil, c’est surtout de prendre du plaisir dans cette exploration du goût !  La sélectivité alimentaire est-elle normale ? Le refus de certains aliments ou la réticence à les consommer sont fréquents chez les enfants de 2 à 10 ans. En effet, ton bébé va souvent être attiré par les aliments dense en énergie (les pâtes) ou sucrés. Et, sans surprise, il rejettera ce qui lui semble amer.  La plupart du temps, cette sélectivité est transitoire. Celle-ci va donc durer un temps, puis finir par disparaître ! En voilà une bonne nouvelle, non ? Pendant cette période, ton enfant peut :  Montrer des préférences pour certains aliments qu’il aime par-dessus tout Refuser les nouveaux aliments que tu lui proposes, et notamment les légumes Lancer la nourriture ou la faire tomber Trier pour ne manger que ce qu’il aime et laisser de côté ce qui ne lui plaît pas Être très gourmand à la crèche et, à l’inverse, ne presque rien manger avec toi Si ces comportements ne sont pas graves, ils peuvent être frustrants ! Mais pas de panique, plus loins dans cet article nous te donnons de précieux conseils pour gérer la période difficile de la sélectivité transitoire. À quel moment s’inquiéter de la sélectivité alimentaire de ton enfant ? Cette sélectivité transitoire est une phase délicate. En tant que parent, on va forcément se demander si tout va bien ou s’il n’y a pas un problème sous-jacent. La plupart du temps, elle s’arrange d’elle-même. Elle peut toutefois trouver son origine dans des causes sous-jacentes comme des difficultés oro-motrices, sensorielles ou psycho-comportementales. Quand passe-t’on de la sélectivité alimentaire au trouble de l’oralité alimentaire (ou trouble alimentaire pédiatrique) ? Voici quelques signes qui peuvent t’alerter : Ton enfant mange un très faible nombre d’aliments (moins de 20 aliments) Il refuse venir à table ou pleure quand vient l’heure de manger Il ne mange pas tant qu’il n’est pas distrait par autre chose (jouet, écran, etc.) Ton enfant préfère avoir faim plutôt que manger ce que tu lui as préparé Ses goûts se réduisent au fil du temps et il exclut des aliments qu’il aimait jusqu’ici Être à table l’angoisse et provoque des crises Si tu constates certains de ces comportements chez ton enfant, nous te recommandons de consulter un spécialiste. Celui-ci pourra identifier les causes de cette hyper-sélectivité alimentaire puis mettre en place un accompagnement adapté à ses problématiques.  Plus d’informations à ce sujet dans l’article: Mon enfant a t’il un trouble de l’oralité alimentaire? Nos solutions pour pallier la sélectivité alimentaire de ton enfant Au bout d’un moment, supplier son enfant de bien vouloir goûter un morceau de brocoli peut être éprouvant. Nous savons très bien que, pour l’accompagner dans la phase de sélectivité transitoire, tu as également besoin d’être épaulé !  Voilà ce que tu peux faire pour l’aider à reprendre plaisir à manger: Servir toujours un aliment ami dans l’assiette de ton enfant qui l’encouragera à s’attaquer à son repas Jouer avec les formes, les textures (les enfants adorent ce qui croustille!) pour favoriser l’acceptation des aliments Exposer ton enfant à divers aliments en dehors des repas à travers des activités sensorielles, en cuisinant ensemble, en l’emmenant faire les courses… Introduire de la nouveauté pendant les repas: faire un pic nic au milieu du salon, manger dans le noir, utiliser des ustensiles rigolots (pinces, baguettes,…) L’encourager à découvrir les aliments avec ses autres sens (vue, toucher, odorat,…) avant de goûter Nous avons également concocté différentes solutions qui te permettront de retrouver le plaisir des bons repas avec ton enfant, en lui faisant découvrir tout un univers de saveurs et de textures: Le Club des Explorateurs du Goût Bienvenue au paradis, pour toi qui veux cuisiner des repas variés sans te prendre la tête et sans craindre qu’ils soient recrachés en un instant! Faire manger des légumes à ton enfant va devenir un jeu d’enfant ! Le Club des Explorateurs, qu’est-ce que c’est ?        Plus de 400 recettes rapides, faciles et saines, adaptées aux enfants même les plus sélectifs !        Un menu complet par semaine, pour ne jamais manquer d’idées.        Des jeux et des activités pour que ton enfant dévore avec plaisir les légumes.        Le soutien d’une diététicienne pédiatrique bienveillante.        Une communauté de parents, pour avancer ensemble.  Découvre le Club ici Nos ebooks dédiés à

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